Depuis son combat face au chef de sa meute, Kitty fuit et vadrouille de ville en ville. Elle continue à diffuser son émission en changeant de ville chaque semaine. Une invitation très spéciale va lui arriver : le Sénat la demande comme expert afin de mieux comprendre les personnes comme « elle ». Heureusement, son avocat, Ben, est là pour la conseiller et la seconder.
Kitty est ravie car elle ne connait pas la ville et compte bien faire la touriste une fois sur place. Malheureusement, dès son arrivée, la Maître vampire de la ville, Alette, la demande et lui propose de l’héberger le temps de l’audience. Elle annonce clairement que la situation des Loups-garous est dans la ville très délicate et qu’ils ne sont pas recommandables. Mais peut-elle lui faire confiance ?
Kitty Norville doit ses connaissances en matière de loups-garous et autres êtres surnaturels de son ancien alpha ou des vampires qu’elle côtoyait. Ils étaient ses références, des modèles. Kitty se rendra vite compte que beaucoup de choses étaient inexactes. Elle essayera de faire la part des choses et d’avoir son propre avis.
Dans ce tome, l’action est très peu présente. Les questions qui étaient restées en suspend dans le premier tome et qui nous avaient laissés dans l’attente sont abordées dans ce deuxième opus. Cette fameuse secte est de retour car leur leader est également entendu au Sénat au même titre que Kitty.
Cette semaine à Washington permet à Kitty de voir une ville qu’elle ne connait pas. Son personnage nous montre d’ailleurs un côté très sensible et attaché aux valeurs nationales.
Les dialogues et autres réflexions sont très présents dans ce tome. Les interrogations que se posent les Sénateurs vis à vis des êtres surnaturels sont très présentes. D’ailleurs, nous retrouvons plusieurs personnages du tome 1 interviewés à l’époque par Kitty lors de son émission radio.
Cette série est toujours à la fois agréable à lire grâce à son personnage fort qu’est Kitty mais également par cette approche des lycanthropes un peu différente des autres romans. Et d’un autre côté, on est mécontent de voir les scènes d’actions bâclées, courtes et dont le dénouement est trop facile. On a cette impression que l’auteur n’aime pas ces scènes et veut le plus vite possible passer à autre chose.