Kana et Aki croisent la route d’Eve, une succube qui se présente comme la fiancée de ce dernier. Passablement piquée de voir qu’Aki semble assez proche de Kana pour avoir fait de celle-ci son esclave de sang, Eve n’en oublie pas moins d’inviter ce dernier à l’assemblée nocturne, un mystérieux rassemblement de vampires auquel il est sommé de se rendre.
Troisième opus pour cette série, qui voit l’auteur dévoiler de manière plus approfondie l’univers qu’on ne découvrait jusque-là que par petites touches. L’assemblée nocturne va permettre d’en apprendre un peu plus sur Aki et ses liens avec les autres créatures de la nuit, de même que Kana va ainsi découvrir par elle-même ce monde surnaturel auquel la confronte son statut d’esclave.
Si l’ambiance et les révélations de cet opus donnent plus de corps à l’ensemble, il faut avouer que les psychologies de personnages peinent à sortir des sentiers battus, et restent collées à leurs archétypes. Ce qui empêche quelque part de rendre vraiment intéressante la série, qui ne se démarque du reste de la production que par quelques originalités au niveau de l’ univers.
Le dessin reste conforme à celui des deux premiers opus : il est assez détaillé en ce qui concerne les personnages, mais s’attarde très peu sur les décors (ce qui est souvent une constante pour ce qui est des shojo). Le trait d’Aya Shouoto est globalement assez homogène, et l’auteur semble ici s’en sortir mieux que par le passé avec les scènes d’action (ceci dit plus présentes).
On retrouve ici l’idée que les vampires qui ne se nourrissent pas régulièrement perdent leur force. C’est notamment pour ça qu’ils prennent des esclaves, desquels ils peuvent se sustenter régulièrement. Aki est considéré comme un sang pur, dont le sang est doté de propriétés mystiques que lui envient ses pairs. Cet opus nous donnera également à découvrir qu’une drogue, l’Electra, a été conçue a partir du sang d’Aki, donnant naissance à des humains qui n’aspirent qu’à faire à nouveau couler une dose dans leurs veines.
Un troisième opus un léger cran au-dessus des deux précédents, car l’univers gagne en détail et en intérêt. Reste que le peu d’originalité des personnages freine fortement l’intérêt de la série.