Quatre étudiants américains sont accueillis en Roumanie pour poursuivre leurs thèses respectives, toutes traitant d’une manière ou d’une autre du personnage de Vlad Tepes. Ils décident donc de partir dans les Carpates, sur les yeux qui ont vu vivre celui que la légende appelle aujourd’hui Dracula. Mais un antique médaillon en possession d’un des étudiants, une jeune femme d’origine roumaine, va leur démontrer que les mythes ont parfois la vie dure.
Ce film mêle historique et fantastique, en mettant en place une intrigue qui commence en Roumanie et verra son achèvement dans ce qui est présenté comme les ruines du château de Poïenari. On ne va pas y aller par quatre chemin, on se trouve davantage en présence d’un téléfilm que d’un film digne d’être projeté en salle. Le jeu des acteurs est poussif, la réalisation on ne peut plus figée et sans réelle dynamique, bref le résultat final est pour le moins ennuyeux. Et de grosses incohérences dans le scénario viennent bousculer cet édifice déjà fragile.
Le vampire de ce film n’est jamais clairement nommé comme tel, mais vu qu’il s’agit de Vlad Tepes, qu’on ne le voit apparaître qu’à la tombée de la nuit, qu’il boit du sang et est qui plus est métamorphe et doué d’une force herculéenne, on ne peut s’empêcher de lui apposer l’étiquette vampire. Ce vampire-ci ne peut par contre être apparemment combattu qu’à l’aide d’un médaillon qui lui appartint autrefois. Donc pas de pieux, de crucifix ou d’eau bénite ici, mais la mise en scène d’une malédiction qui bloque le vampire dans le temps et l’espace.
A final, un film au scénario bancal que ne rattrapent pas des acteurs pas convaincants pour un sou. A oublier.