Aspros, chevalier d’or des gémeaux, se voir confier la mission de protéger une jeune fille muette, Chris Walden. Dernière survivante d’une très ancienne famille, elle est poursuivie par sa propre sœur, qui a fait alliance avec Hadès. Alors que le chevalier, Chris et son serviteur se sont réfugiés sur un bateau, ce dernier est attaqué par les spectres. Aspros doit alors faire face à Earheart du vampire, étoile céleste de la Longévité. Un spectre pour le moins étrange qui semble puiser ses forces en s’abreuvant de celles de ses adversaires.
Amateur de Saint Seiya depuis les premiers temps de la diffusion de la série TV en France, je suis également une partie des différents spin off, à commencer par Lost Canvas. Chronicles est ainsi une série annexe, composée de one shot sur les différents chevaliers d’or de la précédente guerre sainte (celle qui a précédée la génération de Seiya, Hyoga, Shyriu…). Après s’être intéressé à Deutéros, c’est donc au tour d’Aspros, chevalier officiel des Gémeaux, d’avoir les honneurs de son récit. Rappelons déjà que la dualité entre deux personnages autour de cette armure est un des poncifs de la série (Saga/Kanon, Paradox/Intégra, Abel/Caïn), écho à la dualité entre le bien et le mal (même si tous les binômes ont connu leur rédemption).
L’histoire dont Aspros est ici lé héros est davantage lié à la trame de Lost Canvas que la plupart des one shot précédents. En effet, ce sont bien des spectres qui sont les ennemis du chevalier d’or, et c’est en préparation de la guerre à venir que ces derniers s’en prennent à Chris. Le récit est également relié à la future tentative de putsch d’Aspros, alors que le grand pope cherche son successeur. Le présent récit lui permettra de faire montre des techniques de combat habituelles des Gémeaux, ainsi qu’une petite nouveauté (Arch Geminga).
Je n’aurai jamais imaginé être en mesure de chroniquer un opus du Seiyaverse sur Vampirisme.com. Et pourtant, l’ennemi principal qu’affronte ici Aspros, Earheart du Vampire, est directement relié à la thématique qui nous intéresse ici. Et pas seulement via son nom. Le personnage peut en effet régénérer ses forces en puisant dans celles de ceux qu’il parvient à contrôler (notamment via un contact physique, ce que sont également en mesure de faire ses séides). Parmi ses subordonnés, en dénombre également Raybould de l’étoile céleste de la cause de l’Oupyr (qui s’inspire du mythe de l’oupir, ici présenté comme une chauve-souris à visage humain).
Un opus particulièrement intéressant pour ceux qui s’intéresse à la saga de Saint Seiya. Pas grand chose de très surprenant pour les amateurs de vampires, sinon l’intégration assez réussie de la créature dans le contexte de la saga.