Le 7 février dernier sortait aux Etats-Unis Powers of Darkness, reprise dans la langue Shakespeare de la première traduction islandaise du roman de Bram Stoker, daté de 1900. Si les exégètes se sont assez tôt intéressés à cette version, en raison d’un avant-propos signé du romancier lui-même, il aura fallu près d’un siècle pour que les spécialistes se rendent compte des différences entre la traduction de Valdimar Asmundsson et le texte original, faisant de cette version une variation originale du texte emblématique.
Cette nouvelle lecture de Dracula n’aura pas mis longtemps à intéresser producteurs et autres réalisateurs. Le producteur Joni Sighvatsson (qui a notamment travaillé sur Sailor et Lula de Lynch) a en effet annoncé travailler sur une série en 10 épisodes se basant sur Powers of Darkness, tout en annonçant que la trame serait ancrée dans le présent, et mettrait l’accent sur la trame politique du roman.
Le scénario serait écrit par Otto Geir Borg, et la production assurée de manière conjointe par Joni Sighvatsson et Nick Wechsler, pour un budget annoncé de 3 millions de dollars par épisodes. A l’heure actuelle, le projet est indépendant de tout système de SVOD ou chaîne.
Le dernier projet d’adaptation de Dracula sur grand écran, produit par NBC et dont le rôle-titre était tenu par l’acteur Jonathan Rhys-Meyer, avait été annulé avant la fin de la première saison, les audiences ayant rapidement chuté. Si des rumeurs concernant la reprise du projet par Netflix ont depuis émergé, aucune confirmation n’est venue valider ces ouïes-dires.