Cyan et ses compagnons ont fait route vers Toréador, une ville secouée par une vague de meurtre apparemment commis par des Eleziones, des fanatiques désireux de rentrer dans les faveurs du Seigneur de la Mort. Leur première piste s’est avérée être une erreur, mais en reprenant leurs recherches, ils tombent sur une jeune femme qui ressemble trait pour trait à Layla, que Bright a jadis aimé. Mais cette dernière est censée être morte…
Ce troisième volume opte pour une narration éclatée en deux, avec d’un côté Cyan et ses nouveaux alliés, et de l’autre Reinette, désormais accompagnée d’Helio. Les deux groupes vont peu à peu se rendre compte qu’il y a plus d’une personne vivant à Toréador prête à sacrifier des vies pour obtenir les dons du Seigneur de la Mort. Pour le coup, ce sont des éléments narratifs complémentaires qui finissent par se détacher. Qui est Nidel, cette jeune femme qui est ressemble trait pour trait à Layla, l’amour défunte de Bright ? Une Larva ou une Latio ? Et pourquoi Seth semble-t-il décidé à empêcher Iris de tuer Rainette ?
Pour ce qui est du dessin, le train d’Irono est relativement propre (peut-être trop, compte tenu de la noirceur de l’univers), et reste lisible aussi bien dans les moments plus calmes que dans les scènes de combats (un bon exemple avec le dernier face à face en fin de tome, qui fera lever le voile sur l’identité de Nidel). Malgré tout, le style graphique manque de personnalité, et ne tire pas son épingle de l’abondante production sur le sujet.
En ce qui concerne la figure du vampire, on découvrira que si un Larva est blessé en plein cœur, même si c’est avec une arme fabriquée dans un métal autre que l’argent, il n’en est pas moins mis temporairement hors course. On verra également que de très nombreux Larvas semblent prisonnier du Seigneur de la Mort.
Un troisième tome pas inintéressant, mais qui ne tire pas son épingle du jeu où on l’attend. Car la trame principale maintient au final son intérêt par quelques touches de nouveautés (et de nouveaux personnages) qui ne manqueront pas d’intriguer le lecteur.