Dernier opus d’une série à succès dont le premier épisode est sorti en 2008 sur PC, The Witcher 3 – Wild Hunt est disponible sur PC, Playstation 4 et XBoX One. Adapté d’un univers développé par l’écrivain polonais Andrzej Sapkowski, cette franchise permet d’incarner dans un monde médiéval-fantastique (proche, par certains aspects, de celui de JRR Tolkien) un Sorceleur, une sorte de sorcier dont la caste a subi des mutations génétiques. Le jeu suit les traces du sorceleur Geralt de Riv, un chasseur de monstres dont la fille adoptive Ciri a disparu et qui se lance à sa recherche dans les différentes régions de ce monde en proie à une guerre latente, tout en acceptant des contrats divers et variés.
Le jeu bénéficie de nombreux atouts : la richesse de son environnement, la qualité de ses décors et de son animation… Mais aussi le côté « mature » des dialogues et des situations. Certains combats peuvent se terminer par des amputations, et le héros peut, à l’occasion, avoir des relations sexuelles avec les personnages féminins, qu’ils fassent partie de l’intrigue principale où être des « professionnelles » aux prestations tarifées. Mais les personnages féminins ne sont pas réduits à des objets sexuels, la filleule de Geralt est l’objet d’une bonne partie de la quête principale, et on l’incarne d’ailleurs brièvement à plusieurs reprises.
Contrairement aux autres opus de la série, The Witcher 3 bénéficie d’une narration à la troisième personne, et se concentre sur l’utilisation des talents de combat, des sens particuliers de Geralt pour mener à bien des contrats et explorer l’environnement dans une quête principale à plusieurs embranchements et une multitude de missions secondaires. Suivant les choix, le jeu peut se terminer de trois manières différentes. A noter que l’expérience peut être prolongée via deux DLC (ou extensions), intitulé(e)s Hearts of Stone et Blood and Wine.
Ce jeu, qui a reçu plus de 250 distinctions du monde vidéoludique, permet de croiser de nombreuses créatures, parmi lesquelles quelques figures vampiriques, en tous les cas regroupées sous ce vocable. On peut en trouver une dizaine dans les différents opus de la série, mais seulement cinq dans ce troisième :
Bruxa ou Brouxe : Disponible dans le DLC Blood and Wine, la Bruxa se présente sous l’aspect d’une femme efflanquée dotée de longues griffes au bout des doigts. On les trouve dans les bois, leur territoire est délimité par des nuées d’oiseaux différents. Elles vivent à l’écart, mais sont redoutables : plus fortes, plus rapides que les humains, elles peuvent aussi se rendre invisibles. Les Brouxes sont aussi connues pour lancer des attaques sonores, qui renversent leur proie et l’étourdissent. Une huile contre les vampires ou une bombe Poussière de Lune peuvent aider à atténuer les effets de ces pouvoirs.
Ekimme : C’est une créature qui ne craint ni l’ail, ni l’eau bénite, ni les symboles religieux. L’Ekimme ressemble à une énorme chauve-souris. Il arrache la gorge de ses victimes de ses longues griffes avant de lécher leur sang à même le sol. La cruauté de l’Ekimme n’a d’égale que sa stupéfiante vitesse. Ses coups répétés peuvent détruire en quelques instants une armure en acier. Il est vulnérable aux lames en argent, mais sa faculté de régénération fait de lui un adversaire infatigable, qui ne craint pas de chasser en ville.
Katakan : Se présentant également sous la forme d’une énorme chauve-souris, le Katakan peut se rendre invisible pour harceler sa proie. Il peut se dissimuler dans les profondeurs des grottes comme chasser en ville, jouant sur la terreur que provoque sa taille. Il est vulnérable aux huiles contre les vampires, ainsi qu’aux signes Yrden et Igni.
Protonoctule (seulement dans l’extension Blood and Wine) : Les protonoctules sont une espèce parente des noctules venus du monde des vampires supérieurs jusqu’au nôtre lors de la Conjonction des Sphères (cataclysme qui a provoqué l’arrivée de différentes espèces dans le monde de The Witcher). Les spécimens de cette espèce sont caractérisés par une force et une agilité prodigieuses, sans oublier l’étrange lueur qu’ils diffusent, une particularité qu’ils doivent sans nul doute à leur origine d’outre-monde. Les protonoctules n’ont jamais entretenu de contact digne de ce nom avec le monde du dehors. En effet, depuis leur arrivée sur notre planète, ils n’ont pas quitté la grotte du Doyen des Invisibles, dont l’atmosphère est très semblable à celle de leur monde natal.
Vampire supérieur : La soif de sang est probablement l’unique point commun entre le vampire supérieur et ses cousins primitifs (Ekimme, Katakan, etc.). En fait, le vampire supérieur est plus proche de l’humain que de ces créatures sanguinaires, non seulement en termes d’apparence, mais également d’intelligence et de comportement. Il apprécie les villes, où il mène une vie normale sous bien des aspects. Même un sorceleur ne peut le reconnaître, car son médaillon ne réagit pas en présence d’un vampire supérieur. En dépit de ces similitudes, une différence essentielle persiste : le vampire supérieur est un être immortel. Les vampires supérieurs sont rares et ne sont pas tous dangereux pour les humains. Ils aiment le sang, mais n’ont pas besoin d’en boire pour survivre. Certains d’entre eux ont même renoncé à boire du sang humain. Il s’agit toutefois d’un monstre doté d’une force surhumaine, invulnérable au feu et capable de manipuler hommes et animaux, de devenir invisible et de se transformer en chauve-souris géante, un monstre presque impossible à tuer par ailleurs.
Il est à noter qu’un ouvrage, intitulé Vampires : mythes et réalité, contient une foule d’informations sur ces différents types de vampires. Il décrit les méthodes de combat efficaces contre les buveurs de sang et dissipe les nombreux mythes concernant ces monstres.