Le face à face entre Soishi et Osamu prend une tournure inattendue quand le premier se retrouve incapable de maîtriser ses griffes chasseresses. Il semblerait que l’attirance que le premier éprouve pour Chika ait fait rejaillir le peu d’humanité qui restait en lui. Osamu, porteur de la tenue que lui a confié Miwako, est quant à lui pleinement en maîtrise de ses capacités. Alors qu’il s’apprête à achever son adversaire, l’étrange Tamaki, soeur de Miwako fait son apparition.
Un quatrième tome pour Shigahime, qui poursuit l’inversion progressive des rôles de Soishi et Osamu, et introduit dans l’histoire une nouvelle Originelle, Tamaki. C’est elle qui a fait de Soishi son familier. Les combats sont toujours plus dantesque mais n’empêchent pour autant pas l’intrigue d’avancer. Ainsi le rôle de Chika, jusque-là entre Soichi et Osamu, va devenir un enjeu encore plus important. D’autant que son corps contient quelques gouttes du sang de Miwako. La monstruosité, le basculement dans l’horreur se fait toujours plus présent, de même que la tension sexuelle (qui avait quelque peu disparu du précédent tome)
Le dessin ne dépareille pas avec les précédents volets. Sato Hirohisa s’en donne à coeur joie pour donner vie aux familiers quand ceux-ci laisse leur part monstrueuse prendre le dessus. Il accorde un soin tout particulier aux griffes chasseresses. Le soin accordé au corps des personnages est dans le même temps notable, tout particulièrement ceux des personnages féminins.
On apprend peu de choses nouvelles sur le concept des Lignées de sang. On verra néanmoins qu’il leur est possible de donner naissance à d’autres créatures du même type, qui sont dès lors considéré comme des Lignées de sang de première génération (par opposition à la génération originale). Ces créatures partagent la plupart des caractéristiques de leurs ainées, même si elles sont moins puissantes. On verra enfin que le lien qui unit le familier à son maître n’est pas insurmontable, et que le premier peut s’opposer au second. Surtout si ce dernier évolue en dehors de son territoire.
Un quatrième volet de bonne tenue, qui fait preuve une nouvelle fois d’un bon sens du rebondissement.