Dracula Junior est bien embêté. Seule une femme ressemblant à sa mère pourra se saisir de l’elixir lui redonnant tous ses pouvoirs. Il lance le détective Gaston Lepope à sa recherche. Après quelques recherches, il trouve enfin celle qu’il cherchait. Elle travaille sur un marché avec Phil, Jean et Gérard.
Les charlots, fer de lance de l’humour à la française des années 70-80 sont également connus sous le nom Les problèmes, nom avec lequel ils firent leur début dans la chanson française, aux côtés d’Antoine (oui LE Antoine de la pub Visual, qui fût aussi chanteur variété à ses heures perdues).
Mais bon revenons plutôt à notre film, dans lesquels nos 4 valeureux comiques made in France sont accompagnés par Gérard Jugnot (qui campe un détective privé pour le moins poissard) et Dora Doll. Le film en lui-même nous entraîne vite au cœur des Carpates roumaines, dans le château ancestral de la famille Dracula. Dracounet, dernier-né de l’illustre lignée, tente de lever le sortilège que lui a lancé sa mère avant de trépasser. L’intrigue met ainsi en scène les péripéties des inimitables charlots à la recherche d’Ariane, la fiancée de Phil, qui a été enlevée par Lepope (Jugnot).
Force est d’avouer que l’ensemble est bien souvent d’un humour très lourd (amateurs de calembours, vous allez adorer), décalé voire carrément absurde (la scène du sauna en pleine forêt, ou celle du téléphone dans le fromage blanc en sont de bons exemples). On aime ou on aime pas, mais ce film recèle tout de même quelques trouvailles humoristiques plutôt bien vues (le sens de l’absurde des scénaristes étant d’une grande aide ici), même si l’ensemble a un côté très daté.
Au niveau des thèmes vampiriques, on peut observer quelques nouveautés (et clins d’œil) au fil du film. Ainsi Dracula Junior a été délesté de ses pouvoirs par sa mère, désireuse de voir stopper les frasques familiales. Néanmoins, une fois le sort levé, il semble à même de se comporter comme un vrai vampire, avide de sang, pouvant hypnotiser ses victimes et se transformer en chauve-souris. Seuls le soleil, un pieu acéré enfoncé en plein coeur et les symboles religieux semblent, une fois de plus, être à même de le réduire à néant.
Au final, cette confrontation Charlots-Dracula pêche par son aspect et son humour très daté, même si certaines scènes sont toujours susceptibles de provoquer un sourire. A voir pour les amateurs de parodies du mythe.
J’ai vu ce film pour la première fois quand j’étais tout petit, et je l’ai revu récemment en DVX.^^
Vive le cinéma fantastique français !!!!lol
C’est très naze mais c’est tellement naze qu’on ne peut pas s’empêcher de rire en le revoyant.
A voir et à revoir car c’est un nanard vraiment énorme.
Dans le même genre, il y a aussi "Dracula, père et fils" avec Christopher Lee et Bernard Menez (non c’est pas une blague! Ils ont vraiment joué ensemble dans un film de vampire!lol).