Un soir, Marco, photographe, prend un verre dans un café, c’est là qu’il rencontre Sylvia, une superbe jeune fille. Marco est sous le charme. Trois hommes font alors leur apparition, et abordent Sylvia. La jeune fille les suit dehors. Marco subjugué par la beauté de Sylvia, va suivre discrètement le groupe, armé de son appareil photo. Tandis que le groupe marche, Marco prend des photos, c’est alors que Sylvia se transforme en vampire, tuant les trois hommes devant l’objectif de Marco. Depuis, Marco suit tous les soirs Sylvia avec son appareil photo, la prenant sans cesse sous son objectif. Il a remarqué que celle-ci avait la particularité de tuer ses victimes en les étranglant entre ses jambes!…
Réalisé après Vampyr, ce nouvel essai cinématographique de Bruno Estragués est encore une fois placé sous le signe des vampires. Se mettant en scène comme photographe, le personnage joué par Bruno Estragués va ainsi faire la rencontre d’une sublime vampire qui ne va cesser de l’obséder. Si tout n’est certes pas encore parfait, le scénario ne souffre pas d’incohérences, et la manière de tourner a sensiblement évolué. Oubliez donc le jeu un peu plat des acteurs, le côté cliché de certaines scènes et les effets spéciaux un peu (voire beaucoup) cheap : on est ici en présence d’un B-movie pur jus, où le fantasme (voire le fétichisme pour dire franchement les choses) règne en maître.
Les vampires de ce métrage n’ont pas grand–chose de neuf à apporter au mythe. Ce sont des êtres nocturnes qui s’abreuvent de sang, n’hésitant cependant pas à tuer par plaisir. D’apparence tout à fait commune la plupart du temps, leurs crocs s’offrent à la vue uniquement quand ils sont sur le point de s’abreuver. Petite nouveauté, mais qui n’a pas directement trait avec le vampirisme : l’habitude qu’à la vampire d’étrangler ses victimes entre ses jambes, habitude qui donne son titre au film.
Les amateurs de cinéma de genre sauront sans nul doute apprécier cette œuvre d’un réalisateur amateur mais passionné, qui ne cesse de prouver son amour de l’image et de l’imaginaire vampirique.