La fin du tome 4 des Vampires de Chicago m’avait laissée démoralisée ! La mort du personnage masculin principal coupait l’herbe sous le pied de beaucoup de nos espoirs et de nombreuses suites possibles !
J’ai entamé le tome 5 avec hésitation.
Finalement, j’ai retrouvé Merit plus humaine que jamais malgré son statut de vampire. L’apocalypse qui semble vouloir s’installer sur Chicago nous sort un peu de notre déprime comme elle tire Merit de sa retraite. Et l’importance que prend Jonah n’y est sans doute pas pour rien.
Cela dit, c’est un peu énervant que les gars soient toujours des top models. Catcher est un dieu, Jonah un sex symbol, Ethan était un fantasme…
L’histoire est un peu longue à se mettre en place mais c’est alors pour nous l’occasion de plonger un peu dans la personnalité des différents protagonistes.
Les choses ont changé un peu partout ! Le maire est déchu, emprisonné et avec lui est déchue la politique d’ouverture à l’égard des surnats ! Le bureau du grand père de Merit est dissout, sans pour autant être anéanti puisque le Vieux Merit et ses acolytes, Catcher et jeff continuent presque incognito afin de préserver ce qui reste d’équilibre.
Ce tome 5 nous fait découvrir en profondeur les différentes espèces de surnats, sirènes, fées… Nous connaissions les vampires, puis les métamorphes mais c’est ici toute la communauté surnaturelle qui est mis à mal. S’entre-tuer, survivre en s’alliant ? Autant de questions que tous vont devoir se poser afin de passer au travers de l’apocalypse qui couve sur une ville qui prend la mesure d’un personnage.
En effet, Chicago est ici tellement présente que nous avons l’impression qu’elle est un personnage à part entière. Elle souffre en même temps que les autres surnats et son statut de ville ne l’empêche pas d’être à l’agonie. C’est aussi et avant tout pour ce personnage que tous se battent car il s’agit de leur refuge.
Les sorciers en sont bien évidemment pas exclu du récit. Entre Catcher qui n’est pas toujours tendre, Mallory presque traumatisée par ses examens de sorcellerie et son professeur un brin bizarre, les plus humains des surnats sont aussi en bonne place. C’est cette accumulation d’espèces et de genres qui fait qu’ont quitte un peu le sentier vampirique pour du fantastique plus général, sans pour autant que cela soit dérangeant outre mesure.
Finalement c’est la fin qui laisse pantois. Elle est à la fois facile et pourtant inimaginable. Je ne peux pas développer sans spoiler mais la fin nous promet de nouveaux rebondissements où les équilibres et les amitiés vont de nouveau sans doute bien évoluer.