Harry Dresden a affronté son lot d’horreurs, des vampires surexcités aux garous psychotiques. Mais toutes ces années passées à combattre le surnaturel ne l’ont pas préparé à ça : le monde des esprits est devenu fou. Les fantômes harcèlent Chicago, des spectres torturés, violents et… sanguinaires. Quelqu’un – ou quelque chose les pousse à se réveiller de méchante humeur. Pourquoi ? Et pourquoi la plupart des victimes ont-elles un lien avec Harry ? S’il ne le découvre pas bientôt, il pourrait bien lui aussi passer de l’autre côté.
Voilà venir le troisième opus de la série Harry Dresden, et je dois dire que comme pour les deux précédents opus, j’ai vraiment accroché à celui-ci. L’histoire se déroule donc quelques semaines/mois après l’affaire des loups-garous, et nous introduit de nouveaux personnages de l’univers du magicien. On fait en effet la rencontre de Michaël, un chevalier pur et dur armée d’une épée mythique et doté d’une fois inébranlable. Accompagné de celui-ci, Harry Dresden parcourt la ville pour endiguer une épidémie de possessions et autres manifestations spectrales. On fera également connaissance avec Léa, une sidhe qui fut autrefois l’amie de la mère de Harry et qui semble avoir passé avec celui-ci un pacte pour le moins contraignant pour notre héros.
Pour le reste on retrouve également les personnages déjà connu de l’univers, entre Susan, Murphy et inénarrable Bob. De même, Bianca, la vampire qu’on avait pu croiser dans le tome 1, et qui semble vouer une haine farouche à l’égard du magicien, est également de la partie. Le scénario démarre sur les chapeaux de roue des le premier chapitre, et ne vois son rythme ralentir à aucun moment. L’histoire va nous amener à découvrir plus en avant les ressorts de l’Outremonde, dont est issu Léa, et les répercussion que ce monde parallèle peut avoir sur notre monde réel.
Vampiriquement, il s’agit du tome le plus riche de la série à ce jour, qui nous introduit autant à la société vampirique mise en place par l’auteur qu’à la manière dont les vampires sont créés. On apprend donc que la société vampirique se divise en différentes cour : la Cour Rouge, la Cour Blanche et la Cour Noire, chacune ayant une conception différente du vampirisme. Les vampires de la Cour Noire sont ainsi des vampires proche de la définition de Bram Stoker, c’est à dire des morts-vivants qui reviennent d’outre-tombe se nourrir du sang des vivants. Les vampire de la Cour Blanche sont plus proches des incubes et des succubes, qui se nourrissent des émotions de leurs proies (notamment à travers le sexe).
Les vampires de la Cour Rouge enfin sont en fait des chauve-souris humanoïdes qui se dissimulent aux yeux des hommes en revêtant une apparence humaine (souvent attrayante). Tous ces vampires sont mus par un besoin de boire régulièrement du sang. Leur salive peut être anesthésiante c’est notamment le cas pour les vampires de la Cour Rouge), voire soporifique, et ils disposent de certains pouvoir comme l’hypnose. Ils craignent les rayons du soleil et peuvent craindre les objets religieux, si ceux-ci sont brandis avec conviction. Une personne mordue ne se transformera par ailleurs pas immédiatement en vampire. Elle reste dans un état intermédiaire et ne se transforme réellement que lorsqu’elle se nourrit pour la première fois de sang humain.
Un troisième opus qui donne la part belle aux vampires et nous introduit d’autres personnages important de l’univers de Harry Dresden (sa marraine sidhe Léa en tête), et voit l’intrigue globale prendre une tournure plus tragique à la fin, en modifiant fortement la donne entre certains des personnages principaux. Et le quatrième opus voit se profiler un affrontement de taille entre deux des organisations qui régissent le monde du surnaturel.