La Tueuse a un nouveau travail. Elle rejoint en effet l’entreprise de gardes du corps pour personnalités V.I.P. dirigée par Kennedy, société qui embauche de nombreuses Tueuses. Pourtant, l’Elue a beaucoup de mal à s’habituer aux nouvelles règles, de nombreuses créatures (bonnes et mauvaises) se retrouvant coincées dans notre monde. Sa première enquête va la mettre face aux manipulations du cabinet Wolfram & Hart.
Une fois de plus, il est plaisant de retrouver l’univers de Joss Whedon et ses nombreuses ramifications, d’autant que la cohérence entre les différentes séries (autant TV que comics) est parfaite. On retrouve donc une Buffy poursuivant seule sa route, sans observateurs ni Scooby-Gang. Et même si elle a choisit sciemment de faire disparaître toute forme de magie de notre monde, elle n’est pas forcément à même de tourner la page, les réflexes ayant la vie longue.
Les amateurs de la série auront plaisir à retrouver autant de personnages tirés des premières saisons comics (Kennedy en tête), que des personnages ou groupes tirés des saisons de la série TV (Wolfram & Hart par exemple). Pour autant, de nouveaux personnages font leur apparition et vont peu à peu se rapprocher de Buffy.
Le dessin est dans la lignée des tomes précédents. Très proche, au niveau du design des personnages, des acteurs qui les interprétaient, on a cependant l’impression d’un léger moins au niveau du dynamisme. La mise en couleur, sobre et efficace, évite à la série de tomber dans les codes de certains comics mainstream actuels, qui jouent la surenchère au côté informatisation.
Pas de vampire dans cet opus, mais bien une présence accrue de zompires, cette espèce mutante mi-zombie mi-vampire qui résulte de la disparition du germe. On peut les tuer de la même façon (en leur enfonçant un pieu dans le cœur) et ils semblent être sujet aux mêmes limites, même s’ils ne semblent pas dotés d’un quelconque intellect.
Un nouvel opus qui met Buffy seule face à elle-même, alors que ses anciens alliés semblent avoir pris leurs distances avec elle. Pourtant, la fin de ce recueil, introduisant de nouveaux personnages, semble s’orienter vers une suite assez rock’n’roll.