Voulant renouer les liens entre Amy et son fiancé Rory, le Docteur récupère ce dernier lors de son enterrement de vie de garçon et emmène le futur couple dans la Venise de la fin du XVIe siècle. La Maison de Calvierri a placé la Cité des Doges tout entière sous sa protection, leur école attirant de plus en plus de jeunes femmes, qu’on ne revoit pourtant pas par la suite. Que deviennent-elles ? C’est ce que le Docteur et ses deux acolytes vont tenter de découvrir…
Si j’ai commencé le reboot de la fameuse série anglaise, c’était initialement dans le but de pouvoir chroniquer cet épisode. 5 saisons et quelques épisodes plus tard, me voici donc arrivé au moment fatidique (même si je ne m’arrêterais sûrement pas là concernant Docteur Who).
Pour ceux qui ne connaissent pas du tout l’univers de la série, Docteur Who raconte les aventures du Dr, un extra-terrestre de la race des Seigneurs du temps qui voyage à travers le temps et l’espace dans son vaisseau Le Tardis, lequel apparaît de l’extérieur comme une banale cabine téléphonique de police datée des années 50. Il est par ailleurs régulièrement assisté par des compagnons qu’il rencontre lors de ses voyages. La série mère a durée de 1963 à 1989. La seconde série a commencée en 2005 et se poursuit encore à l’heure actuelle.
L’épisode dont il est question dans cette chronique se déroule dans le passé, en pleine Venise du 16e siècle. Rapidement, les personnages sont conduits à s’intéresser à la domination qu’exerce La Maison Calvierri sur la ville, et le pouvoir d’attraction qu’exerce leur école. Un scénario qui va jouer un temps le jeu du fantastique, avant de se diriger vers une résolution toute whovienne, le tout en cohérence avec le fil conducteur des failles dans le temps, qui se poursuit depuis quelques épisodes maintenant.
Petit bémol cependant : les effets spéciaux sont un tantinet moins réussi que ce à quoi avait pu nous habituer ce début de saison, de même que l’intrigue n’est forcément très riches en rebondissements (l’histoire coule un peu trop de source, et ne permet pas de mettre en place de grosses tensions narratives). Esthétiquement, la qualité est ceci dit au rendez-vous, notamment au niveau des costumes.
Les vampires de cet épisode apparaissent dans un premier temps comme des créatures qui craignent la lumière et son affublés d’une dentition acérée, dont dépasse deux canines proéminentes. Ces créatures semblent ne pas se refléter dans le miroir (l’explication sera donnée dans l’épisode à ce propos) et n’éprouver aucune crainte vis à vis des symboles religieux. Mordue, la victime est vidée de son sang, puis est forcée de boire le sang des « vampires », avant d’en devenir une elle-même. L’histoire révèlera malgré tout les dessous, plus whoviens qu’ils n’y paraissent, de ces créatures.
Un épisode pas foncièrement mauvais de la série anglaise, qui se frotte une nouvelle fois au mythe du vampire. Reste qu’on est loin de la maestria de certains épisodes passés, et que l’intrigue ne recèle que peu de surprises.