Pour se payer le voyage en Floride et y assister au mariage de sa sœur, Sean, employé d’une petite société de production californienne, accepte de convoyer une splendide décapotable à travers le pays. Après que la voiture ait crevé en plein désert , Sean est obligé de faire une halte. C’est le lendemain qui fait la connaissance de Nick, un étrange auto-stoppeur…
La fin des années 90 et le début des années 2000 a vu fleurir un certain nombre de films mettant en scène les vampires sous des auspices plus ensoleillés que de coutume, comme Une nuit en enfer ou encore Vampires. C’est dans ce genre d’ambiance que baigne ce road-movie sympathique, malgré son manque de budget flagrant.
L’intrigue tourne vite à la course-poursuite entre les trois jeunes héros du films et leurs poursuivants vampires, bien décidés à finir ce qu’ils ont commencé. Il ne s’agit certes pas là du film du siècle, mais les acteurs s’en tirent correctement, sans surenchère, et les décors et lieux du film sont cradingues à souhait. On est dans le genre de film ou tout va aller de mal en pis pour les héros, dont l’univers un temps normal va vite basculer dans l’horreur. Infecté, ils n’ont d’autres choix que d’affronter le chef des vampires et de le tuer, afin d’être sauvé du mal qui les ronge déjà.
Les vampires de ce film sont à la fois issus de la vision classique mais comporte quelques idées intéressantes. Le film revient en premier lieu sur l’origine des vampires, dont les premiers seraient nés durant les croisades (les vampires errants), après avoir fait un pacte avec un démon. De ce fait, ils sont plus résistants que leurs infants, et ne peuvent être détruit qu’en terre consacrée. Pour le reste, les vampires ici présents sont des buveurs de sang ne pouvant supporter la morsure du soleil, et doté d’une force physique assez impressionnante. L’utilisation de drogue permet également de ralentir la propagation du « virus » dans le sang de ceux qui, mordus, se transforment peu à peu en vampires.
Un film de série B pas désagréable à regarder, qui apporte quelques idées intéressantes (mais ne les exploitent pas forcément jusqu’au bout).