Génération AMOUR…
Au fil des quartiers, des histoires d’amour passager, voilé, mimé, vampirisé, malmené ou révélé…
Un Pari(s) moderne émouvant et drôle, un film plein de vie(s) sur le thème de l’Amour.
18 historiettes constituent cette œuvre cinématographique, à laquelle ont participé des réalisateurs aussi renommés que Wes Craven, Joel et Ethan Cohen, Olivier Asayas, Gus Van Sant, etc. Un film plutôt intéressant qui permet de découvrir Paris au rythme d’autant d’histoires d’amour, car la thématique du film est de mêler les différents visages de l’amour et ceux de la capitale.
En l’occurrence, il ne sera ici question que d’un seul de ces 18 courts, celui réalisé par Vincenzo Natali, qui prend place dans le quartier de la Madeleine. Vincenzo Natali est notamment connu pour avoir réalisé Cube, et plus récemment Cypher.
L’histoire qui nous es narré dans ce 14e chapitre de Paris je t’aime nous entraîne dans les pas d’un jeune homme (campé par Elijah Wood) qui, au cœur de la nuit parisienne, va se retrouver nez à nez avec une créature de la nuit : une femme vampire des plus troublantes. Surprise en plein « repas », elle va cependant épargner le jeune homme. Mais est-ce réellement ce que celui-ci désire ?
Vincenzo Natali reprend donc à sa façon le mythe de la femme vampire. Celle-ci apparaît aussi belle et évanescente que dangereuse à travers la caméra du réalisateur, qui esquisse un vampire au regard profond qui possède une rapidité de déplacement hors du commun, et une soif de sang qui ne l’est pas moins. Vincenzo Natali rattache son personnage au caractère sensuel, voire érotique, du mythe. Son vampire suscite en effet chez le jeune homme une attraction-répulsion bien caractéristique, jusqu’à une scène de baiser final qui constitue l’apothéose de ce court-métrage.
Un chapitre esthétique et onirique dans un film aux multiples visages que sauront apprécier les détracteurs de la capitale française.