Blade, un être mi-homme mi-vampire, s’est juré d’exterminer jusqu’au dernier ces créatures assoiffées de sang qui ont tué sa mère et l’ont contaminé. Epaulé par Whistler, son mentor, il est bientôt rejoint par Scud, un informaticien fidèle à sa cause depuis que Blade l’a sauvé des crocs des vampires. Face à eux, un groupe de vampires d’élite connu sous le nom de Bloodpack. Dirigée par la jeune Nyssa, une experte en arts martiaux, cette équipe s’entraîne dans un seul but : tuer Blade.
Mais les priorités changent. Une nouvelle menace vient de faire son apparition sous les traits de Jared Nomak. Ce dernier est l’hôte d’un virus hautement contagieux et mortel pour l’homme et les vampires. Les deux races vont devoir unir leurs forces pour éliminer Jared et les Reapers, une nouvelle espèce de créatures qu’il a engendrée.
Deuxième opus de la série, réalisé cette foi-ci par Guillermo Del Toro, ce film peine à captiver le spectateur. La trame de départ est certes intéressante (Blade s’alliant aux vampires pour lutter contre une nouvelle menace), mais le résultat final pêche par une surenchère d’effets spéciaux (notamment dans les combats) qui contribuent à faire de ce second film une succession de scène d’actions. Et les personnages, hormis Blade et Whistler, ne sont ni attachants ni assez travaillé pour susciter l’intérêt du spectateur.
Les apports au mythe du vampire passe ici par la mise en scène d’une race mutante de vampires qui se nourrit aussi bien du sang des vampires que du sang humain. Cette nouvelle race ne craint ni l’argent ni l’ail, seuls les rayons du soleil semblent pouvoir leur être fatal. Leur besoin de sang diffère également de celui des vampires, car ils doivent s’abreuver toutes les deux heures pour ne pas dépérir irrémédiablement.
Un second opus loin d’être inoubliable, réalisé par un Guillermo Del Toro duquel on pouvait espérer bien mieux (il s’agit selon moi de sa seule faute de parcours). La dynamique du premier opus, qui donnait un certain souffle à la succession des scènes d’actions à presque complètement disparu, ne laissant que cascades et explosions décousues au spectateur.
eT bien personnellement, j’apprécie plus le numéro 2 que le premier. Justement, Del Toro propose une suite différent du premier en s’intéressant davantage au méchant de service.
De toute façon, pour moi, seul le 3 reste indigne de la série.