Il y a plusieurs siècles, la puissante vampire Lilith est vaincue, plongée dans un sommeil paradoxal et 6 amulettes empêchent son retour dans le monde des vivants. De nos jours, le narcissique Russell Bayne mène sa vie sans se soucier du bien-être de son entourage. Alors qu’il rentre chez lui, il s’arrête sur une petite route afin d’aider une jeune femme qui semble avoir des problèmes de voiture. Mais ils sont attaqués par une créature et quelques jours plus tard, Russel se transforme en loup-garou. Avec le soutien d’Alex, qui l’aide à gérer son changement d’état, et les chasseurs de vampires Jacob Von Helsing et Sadie Macpherson, le loup-garou Russel va tout faire pour empêcher le retour de Lilith, mère de tous les vampires.
Le pitch de base, qui mêle lycanthropie et vampirisme a un petit côté déjà vu, et ce n’est pas la manière dont le film se déroule qui va changer la donne. Car Les immortels de la nuit surfe clairement sur le succès d’Underworld, sans pour autant parvenir à se démarquer de son ainé.
Des personnages caricaturaux, une love store pas franchement captivante, des clins d’oeil mal exploités, bref ce film (qui n’est au final qu’un téléfilm à peine digne du grand écran) ne vaut franchement pas le détour. Des acteurs tout sauf convainquant, des effets spéciaux pas très réussi, et des flashback caricaturaux à souhait achèvent de faire plonger l’intérêt de l’exercice. Passé les premières 30 minutes, où peut encore planer le doute, le film sombre dans des abysses de ridicule, plombé à la fois par son fond et sa forme, notamment par un scénario aussi bancal que cliché.
Bayne, caricature du promoteur immobilier est un adorateur du capitalisme (chose qu’il répète de nombreuse fois au cours du film). L’idée de le faire revoir sa conception du monde n’a en soit rien de passionnant, et peine véritablement à convaincre. Alex Layton, la jeune héroïne est aussi jolie que transparente en tant qu’actrice, ne parvenant pas à un seul instant à convaincre le spectateur, outre par sa plastique.
L’aspect vampirique du film s’essaie un peu à tous les avatars du mythe, Dracula, Bathory (renommée Bathorly en vf sans qu’on comprenne bien pourquoi) et Lilith sont en effet de la partie. C’est d’ailleurs autour de Lilith que tourne l’histoire, et sa volonté de récupérer ses pouvoirs pour asservir la planète. Secondée en cela par un groupe de vampire prêt à tout pour que leur race asservisse comme ils l’estiment juste le reste de la planète. Balles en argent et lames acérées semblent être les armes les plus efficaces pour tuer les créatures de la nuit, qui disparaissent aussitôt en fumée. L’héroïne, véritable autodidacte est par ailleurs experte en science, ce qui lui a permis de mettre au point un sérum contre le mal, qui empêche la morsure de contaminer sa victime.
Un film qui ne brille ni par ses acteurs, ni par son scénario bâclé ou ses dialogue miteux, et s’avère être juste un sous-underworld raté. Ce téléfilm américain ne valait franchement pas de débarquer par chez nous. Et ce n’est pas Mark Dacascos, qui végète dans son rôle de bad guy dépassé, qui rajoutera du piment à l’ensemble. Pathétique…