Jack, ambulancier, sauve une femme laissée pour morte après une agression mortelle. Comme elle refuse d’aller à l’hôpital, il l’amène chez lui et tombe rapidement amoureux d’elle. Peu de temps après, la mystérieuse femme souffre des symptômes de sevrage, comparables à ceux d’un drogué en manque. Jack, ainsi que son collègue Roger, vont croire que son nouvel amour est une toxicomane. C’est en rentrant chez lui après une nuit de travail, qu’il découvre son ex-petite amie, venue récupérée ses affaires chez lui, morte sur le sol de son appartement et Danika complètement paniqué par ce qu’elle a fait. Sa nouvelle petite amie n’était pas en manque de drogue mais de sang…
Ce film nous présente de façon originale le mythe du vampire. Le vampirisme équivaut ici à une drogue dure où se succèdent les moments d’extases et de décentes aux enfers. Jack retrouvera plusieurs fois Danika chez lui, tremblante, avec de terribles maux d’estomac ! Comme s’il s’agissait d’une drogue, ce cercle vicieux entrainera la vampire à consommer de plus en plus de sang quotidiennement. De plus, cette soif de sang s’accompagne d’une soif de sexe que Danika assouvira avec Jack.
L’ambulancier fera tout pour lui trouver un substitue au sang humain : voler une poche de sang sur son lieu de travail, attraper un chat, etc … malheureusement tous voués à l’échec.
Dans ce film, la vampire ne comprend pas ce qu’il se passe, elle ne se souvient pas de qui l’a mordue et pourquoi. Elle accepte sa nouvelle condition comme une malédiction.
Harvey Glazer nous présente un film dont les plans scéniques sont intéressants mais qui malheureusement mettent le plus souvent en avant plus l’aspect comique de la situation que le côté horrifiant du vampire. Le personnage de Danika nous déçoit par son manque de profondeur. Le réalisateur semble avoir donné plus d’importance à son physique plutôt qu’à son jeu d’actrice. Le principal élément comique du film est le couple de collègues ambulanciers que font Jack et Roger. Ce dernier étant le plus vieux de l’équipe n’hésite pas à prodiguer ses conseils en matière de relation amoureuse à Jack et cela de façon directe et graveleuse. L’histoire se déroule en quasi huit clos dans l’appartement de l’ambulancier. Il est intéressant d’assister à l’évolution du personnage de Danika qui s’intensifie de jour en jour. Une petite ritournelle récurrente accompagne certains passages qui font sourire par le comique de situation.
Un film qui se laisse regarder pour son côté plus comique que horreur mais dont le scénario très mince nous déçoit par le choix fait par le réalisateur de montrer des scènes de nu inutiles au lieu d’approfondir la présentation du mythe vampirique.