A l’aide d’une manipulation d’image aussi géniale que machiavélique, les vampires ont réussi à piéger Blade : sur un document vidéo, on le découvre en train de massacrer… un humain. Pour le FBI, Blade devient l’ennemi à capturer.
Pourchassé par les hommes et condamné par les vampires, Blade va devoir se battre sur tous les fronts. Les vampires, qui multiplient les alliances secrètes avec des humains renégats, sont sur le point d’utiliser son propre ADN pour ressusciter celui qui, il y a bien longtemps, fut le premier et le plus puissant d’entre eux.
Entre course contre la montre et les pièges qui se multiplient, l’affrontement est total. Cette fois, Blade aussi va devoir montrer les crocs…
Un troisième film qui plombe un peu pus la licence Blade. Autant le premier film était au moins bourré de dynamique et d’action, autant le second pêchait par un trop plein d’action mal amenée, autant celui-ci ne vient pas redorer le blason du chasseur de vampire. Le scénario est très faible, les personnages peu charismatiques et à la psychologie peu détaillée, et on nous ressert donc une accumulation de scènes d’actions dont le seul point positif est d’intégrer un peu mieux la 3d que le second film. Dominic Purcell (vu depuis dans les séries John Doe et Prison Break) campe un Dracula a mi-chemin entre démon et vampire qui peine à convaincre.
Les personnages de vampires mis en scène ici sont dans la continuité des précédents films. Seul le personnage de Drake vient apporter des nouveautés à cet édifice. Il apparaît comme un être antédiluvien, démon de l’ère babylonienne, tyran sanguinaire au Moyen-Âge sous le nom de Dracula. Il possède le pouvoir de se métamorphoser, et peut librement parcourir les rues en plein soleil, tout comme Blade. Le film met également en scène le personnage d’Hannibal King, vampire redevenu humain suite à un traitement. A noter que ce personnage se veut un clin d’œil à la série Tomb of Dracula, de même que le nom de Drake.
Un troisième opus bien décevant qui ne parvient pas à redynamiser la franchise et fait sombrer un peu plus Blade dans les abîmes de l’ennui.