Ayant miraculeusement survécu à un accident survenu durant son enfance, Shiki a été élevé loin des siens. Il possède par ailleurs un don des plus étrange : il parvient à voir des lignes sur les objets et les être vivants, lignes qui si elles sont rompues détruisent leur support. A la mort de son père, Shiki doit réintégrer le domicile familial, aux côtés de sa soeur Akiha. Les choses n’étant pas assez compliquées pour lui, Shiki tue une mystérieuse femme blonde dans un accès de démence dont il oubliera presque tout. Sauf que la dite femme réapparaît bientôt devant lui. Elle s’appelle Arcueid Brunestud, et s’est réveillée pour pourchasser un vieil ennemi, et va demander l’aide de Shiki…
Une série mi-figue mi-raisin qui tente de rompre avec les poncifs qu’avait jusque-là donnée l’animation japonaise en matière de vampirisme. Le vampire tel qu’il apparaît ici est celui des légendes asiatiques, un démon issu du monde des esprits. Il a le pouvoir de se mouvoir en journée, et possède le pouvoir de transformer ceux qu’il mort en goules à ses ordres. Cependant, autant certains des héros et bad guy de cette série sont des vampires, autant on en apprends peu sur leur condition, l’ensemble de la série étant tourné vers le lien qu’entretien la famille Tonho avec ceux-ci.
L’animation n’est pas forcément des plus impressionnantes, hormis pendant les scènes de combats (même si elles sont rares), qui font preuve d’un certain dynamisme. Le character design est épuré mais colle bien à l’ambiance somme toute très shojo de la série, qui gravite autour de la relation qui s’établit peu à peu entre Shiki et Arcueid, au grand dam de certains des autres personnages.
Shingentsutan Tsukihime est donc une série courte (12 épisodes) au rythme lent qui ne plaira pas à tout le monde. Néanmoins, si on excepte cette lenteur et le peu de détails donnés sur les vampires de l’anime, l’ensemble se laisse regarder.
Série assez bonne, à regarder plus pour l’ambiance et la psychologie des personnages que pour l’action (ou même l’histoire).