Tout commence dans le froid arctique où un homme semble souffrir d’un mal-être encore inconnu. On arrive ensuite dans une sorte de conférence sur les risques de maladies possibles à cause de la fonte des glaces. Et c’est à partir de là qu’un drôle de cauchemar va commencer…
La série, adaptée du livre horrifique éponyme de Jonathan Maberry, sorti en 2012, et possédant plusieurs suites et comics, reprend alors le mythe d’une façon médicale. Bien que très souvent utilisé, le virus reste un choix pratique pour les auteurs et/ou les réalisateurs qui souhaitent mettre leurs pattes à l’histoire.
Dans cette série, les vampires ne craignent pas la lumière, l’ail, les pieux, les croix et tout ce qu’on connaît du mythe littéraire. Rien ne semble efficace, autre que les armes de poing, et la religion ici ne semble tenir aucune place.
Au point de vue physique, ils ne mangent pas, ont des crocs très longs qui prennent toute la bouche, une force surdéveloppée ainsi qu’une guérison rapide et des sens démesurés. Sur ces derniers points donc, rien de bien nouveau !
Mais qu’est-ce qui fait de V-Wars une série finalement intéressante ?
Les contaminations dans la série semblent assez floues, des porteurs du gène peuvent devenir vampire sans forcément avoir de contacts physiques avec un de leurs congénères. Les créatures semblent garder tout de même une part d’humanité, même si cette dernière semble très légère suivant les individus. On ne sait pas réellement si tous se maîtrisent, cela semble vraiment changer en fonction du caractère de chaque contaminé. On ne sait donc jamais à qui faire confiance… Au-delà de ça, l’individu ne change pas radicalement.
La série fait également appelle à une vieille légende, les vourdalak (ou vrykolakas), une légende venant des pays slaves. Variante du gène prédateur, ils ne tuent personne et ont des crocs qui s’apparentent à ceux que l’on connaît. Ils ont des calices, injectant alors un stupéfiant biologique addictif pour les garder dociles.
Au-delà de ça, V-wars parle également de sujets d’actualité comme la politique avec les mensonges du gouvernement au peuple, très souvent pour leurs propres besoins, les soucis familiaux ainsi que le deuil, la peur de la différence et beaucoup d’autres sujets qui nous concernent finalement tous.
Au niveau technique, les acteurs jouent bien et l’intrigue avance rapidement sans jamais de temps mort. On ne s’ennuie pas et les épisodes filent sans qu’on ne s’en rende vraiment compte, nous montrant plusieurs décors et personnages, tous attachants.
V-wars est une série finalement assez violente, ce qui fait du bien lorsqu’on parle de ce mythe.
Nous sommes ainsi pressés de voir ce que la suite va donner… Une chasse à l’homme est en route, un patient zéro introuvable et des citoyens qui veulent faire leurs lois… Cette série est ce qu’on peut appeler, une petite bombe !
J’ai beaucoup aimé et ça change des éternels vampires mystiques, c’est une approche que je trouve bien plus intéressante. J’ai regardé la série en deux fois, je ne me suis pas du tout ennuyée.
Je pense effectivement pareil même si elle peut manquer un peu de rythme 🙂 À voir ce que nous réserve la saison 2 (en espérant qu’elle soit annoncée !)