1850, Copenhague. Afin de mettre un terme aux exactions perpétrées par un vampire, Ricard, un jeune prête anglican, assisté du bourgmestre et d’un forgeron part sur les traces de la bête. Leur quête finit par les mener dans un tunnel proche des quais, où tous vont connaître une fin funeste. Hormis Ricard qui, bien qu’ayant réussi à tuer le vampire, se fait mordre par celui-ci. C’est ainsi que naît Rico Mortis l’immortel, l’un des plus cruels êtres de la nuit n’ayant jamais foulé le sol terrestre. Jusqu’au jour où, pour permettre à son existence de perdurer, il choisit Marie pour élue…
De nos jours à Copenhague. Mads, Rebecca et Charlotte pénètre dans l’antique domaine d’Engelnoon, dont Charlotte vient d’hériter de sa grand-mère. Un très vieux manuscrit trouvé dans la demeure leur relate les exactions de Rico Mortis, qui n’est autre qu’un lointain ancêtre de Rebecca. Mais autant Rebecca est troublé par ce que narre l’ancien ouvrage, autant ses amis sont incrédules. Des vampires ? …
A mi-chemin entre le téléfilm bon marché et le film de série Z, La Nuit des vampires est un joyeux condensé bordélique d’a peu près tout ce que la littérature et le cinéma fantastique ont pu dire des suceurs de sang. Ici les vampires craignent aussi bien le soleil que l’eau bénite, le pieu représentant cependant l’arme ultime contre eux. On trouve aussi un peu de Vampire la Mascarade dans ce nanard bon marché, la formule pour ressusciter Rico faisant mention de certains des clans vampiriques (Brujah, Malkaviens, Toréadors, Tremeres, Gangrels, Nosferatu, Ventrues). Pourquoi ceux-là précisément ? Mystère. Ce mélange surprenant des vampires « classiques » et modernes ayant cependant pour conséquence d’accentuer le côté « série Z » du film.
Au final, on se retrouve devant un film d’horreur sans réel intérêt, guère plus effrayant et intéressant qu’un Amityville, les vagues tentatives d’humours ne parvenant pas à sauver ce film anecdotique qui n’apporte vraiment rien d’original au mythe. A noter qu’il s’agit d’un des premiers (petits) rôles à l’écran de Mads Mikkelsen.