La police américaine à leurs trousses, les Hamiltons sont contraints de fuir par-delà les océans, espérant trouver un endroit où arrêter leur cavale. Alors que les jumeaux se sont installés quelques temps à Paris, Francis, David et Lenny se sont installés à Londres, sous le nom de Thompsons. Ayant entendu que certains des leurs se cacheraient peut-être dans la campagne londonienne, ils cherchent en vain à trouver un moyen de les contacter. Jusqu’à ce qu’un de leurs contacts ne leur conseille d’aller faire un tour à Ludlow.
N’ayant pas vu The Hamiltons (ce qui sera corrigé sous peu), difficile de juger de la jonction entre les deux films. C’est donc uniquement sur les qualités et défauts de la séquelle que s’articulera cette chronique. On suit donc ici une famille de vampires qui ont joué de malchance depuis le décès de leurs parents. Cinq personnes aux caractères bien différents mais unis par les liens du sang qui vont chercher une échappatoire en tentant de retrouver d’autres personnes atteintes du même mal qu’eux.
Si les parallèles avec le Twilight de Meyer sont nombreux (la romance entre un vampire et un humain, la notion de familles de vampires,…) les Butcher Brothers choisissent d’emblée (la scène d’introduction est pour le moins explicite) de poser une ambiance assez gore. Reste que la réalisation n’est pas exempte de défauts, de longueurs et de dialogues un peu plats. Ce qui n’empêche pas ce film de vampires de poser une ambiance assez réussie, d’être doté d’un scénario assez original dans le genre et de bénéficier de quelques plans visuellement réussis (même si les manques de moyens se font ressentir à ce niveau).
Les vampires de The Thompsons vivent donc en groupes familiaux. Ils ont besoin de sang pour survivre même si les 5 personnages au centre du film essaient de se contrôler a minima. Ce sont des créatures capables de se déplacer rapidement et dotées de fortes capacités de régénération. En revanche, ils craignent la lumière du soleil et peuvent mourir comme tout un chacun. Les vampires le sont ici de naissance, la morsure ne transforme ainsi pas les victimes en nouveaux vampires.
Un film au demeurant pas désagréable, avec de bonnes idées, un scénario original qui prend notamment le contrepied de la saga de Stephenie Meyer mais s’avère au final limité par les moyens à disposition et le travail hétérogène des deux réalisateurs (dont ce n’est que le deuxième film).