Bella est obsédée par l’idée de vieillir, mais Edward se refuse de la changer en vampire. Suite à un accident survenu durant la fête donnée pour ses 18 ans, Edward juge nécessaire de s’éloigner de la jeune fille et de quitter la ville de Forks. Désespérée, poussée par le sentiment d’abandon, cette dernière décide de se mettre en quête de sensations fortes. Elle s’est en effet aperçue que de brèves apparitions de son amour perdu surviennent lors des instants puissants en émotions.
Bella trouve soutien et réconfort auprès de Jacob, le jeune indien de la tribu Quileute. Mais un jour, celui-ci se voit en proie d’un profond changement. Son attitude des plus étranges l’éloigne de sa nouvelle amie. Lors d’une promenade en forêt, Bella Swan tombe sur Laurent. Le vampire lui révèle que Victoria, l’amante du défunt James, à l’intention de se venger d’Edward à travers elle…
Tentation, le 2e volet de la saga Twilight, est la suite directe du chapitre Fascination. On y retrouve l’intrigue et les personnages là où l’opus précédent c’était clos. Ceux qui ont déjà lu le livre de Stephenie Meyer se trouveront donc en terrain connu. La séparation d’Edward Cullen et Bella Swan, censée être déchirante, est un prétexte pour que le film exploite un registre se voulant d’un romantisme échevelé. Manqué ! Le souci du long-métrage de Chris Weitz tiens justement en son manque flagrant d’émotions, fade au possible, et dénué de toute once de poésie… cela malgré le côté fleur bleu revendiqué !
Si l’adaptation se veut fidèle malgré quelques scènes manquantes ou libertés prises pour simplifier certains passages, le jeu des acteurs dans la peau d’Edward et de Bella est très froid, étriqué. Heureusement que le personnage de Jacob est là pour amener un soupçon de chaleur au milieu d’une intrigue très mince qui peine à décoller. Car là se situe le talon d’Achille du film : avec les nombreuses longueurs qui le parsèment, ce deuxième chapitre de Twilight à la fâcheuse tendance à se révéler plat et, disons-le, ennuyeux.
L’apparition des Volturis, les vampires italiens qui forment un clan royal, se veut l’une des attractions de Tentation, et apporte un agréable sursaut dans le déroulement du film. La bande-son et son thème principal tout gentillet sont en deçà des musiques plus relevées du 1er chapitre. Les décors forestiers du film, puis le cadre plus rafiné et grandiose de l’antre des Volturis, sont assez réussis. Les effets spéciaux font quant à eux preuve d’efficacité à défaut d’une originalité réelle.
On ne peut donc pas dire que Twilight, chapitre II : Tentation soit parvenu à proposer une adaptation prenante du roman car il manque son objectif : faire vibrer les fans et transposer sur pellicule les tourments d’une jeune femme en proie au doute et au désespoir. D’ailleurs, l’histoire gomme en grande partie les tendances suicidaire de l’héroïne et réussi ainsi l’exploit de se montrer encore plus aseptisée que le roman. Le film fait preuve de moins de succés que son prédécesseur sur presque tous les plans. J’avais apprécié l’histoire au format papier, mais la version cinéma, insipide, ne présente que peu d’attrait. Peut-être les fans purs et durs pourront y trouver un quelconque intérêt, mais rien n’est moins sûr.
Une belle histoire d’amour entre un vampire et une belle "humaine". Quoi rêver de mieux ? Sauf que les acteurs sont médiocres et le film est tourné pour les teenagers. Un film sans prétention et très enfantin… J’espère que le roman est mieux. Ce qui n’est d’un coté pas difficile.
Bonjour,
Pour ma part : concernant le livre 2 , le côté vraiment "juvénile" de Bella m’a beaucoup exaspéré – mais j’aime la série je vous rassure. C’est pour moi le moins réussi des 4 livres et je trouve que le réalisateur ainsi que la scénariste ont vraiment réussi le challenge de cette adaptation.
Mais j’admets qu’il faut avoir lu le livre pour appécier au mieux le film….
En ce qui concerne le film, je trouve que l’interprétation de Kristen est vraiment bien – bon si ce n’est la partie où elle s’écroule dans les bois en se cachant le visage, j’admets ça aussi volontiers.
Bien que celui-ci ait quelques défauts, quelques scènes même vraiment maladroites (la vision d’ Alice concernant Bella – risible, le vote de la famille Cullen – pas comme je me l’imaginais…et la toute fin…) mais la retranscription de l’amitié entre Bella et Jacob est tout à fait réussie. Je n’ai pas trouvé le film ennuyeux mais je peux comprendre que certains lui trouvent quelques longeurs… paradoxal non?!
Pour ma part, je dirais qu’ heureusement le film n’a pas entrepris d’exposer toutes les tendances suicidaires de Bella…
Je ne pourrais pas dire si j’ai préféré le film 1 ou 2 :
le film 1 met l’accent sur les Cullen, la rencontre entre Bella et Edward, avec tout ce que ça comporte : les 1er sentiments, l’attirance, le danger… C’était un film aux couleurs froides, représentatives du Clan Cullen,
Le 2ème film, c’est la rupture, l’amitié naissance entre Bella et Jacob, la rencontre des Volturis, film aux couleurs chaudes représentatives des Loups-garou et de l’Italie…
La bande-son est pour moi tout aussi bien que le 1er film, voir mieux.
Pour défendre un peu plus ce 2ème opus, certaines scènes sont pour moi vraiment très très réussies : la scène du miroir avec Bella agée, la magnifique scène de la "fenêtre", la poursuite de Victoria dans la forêt, le saut de la falaise de Bella, celle de la fontaine à Volterra…
Revoir le film, c’est l’adopter!
Mais j’avoue, je suis une fan pure et dure, alors….
J’avais trouvé le premier film à la limite de la caricature, abusant à outrances d’effets éculés et mal utilisés (les filtres bleus et verts qui envahissent l’écran dès le début), pas forcément bien réalisé, et pas forcément bien joué.
Ce second opus est sensiblement mieux réalisé. Les cadrages sont plus réussis, les décors assez jolis (mais c’était déjà le cas du premier opus), et la lumière bien mieux utilisée dans l’ensemble.
Là où le bât blesse, c’est à la fois au niveau du rythme (il ne se passe strictement rien durant les 3/4 du film), et le jeu d’acteur, pas convainquant pour un sou. Pattinson et Kristen Stewart en font mille fois trop dans leurs rôles, la bluette fantastique devenant pour le coup rapidement indigeste.
Je n’avais certes pas été convaincu par le second roman, qui avait entamé ma motivation à lire la série (que je reprendrais malgré tout un jour, de manière à être davantage en mesure de dire pourquoi je n’aime pas, et peut-être apprécier la suite, qui sait ?). Le film est au-delà de tout cela, et n’est absolument pas parvenu à me convaincre, malgré une réalisation correcte (si on excepte quelque scène un peu too much, comme le rodéo en voiture d’Alice et Bella à travers la campagne italienne, qu’on croirait sorti d’un vieux Need for Speed des familles).
Bref les deux premier opus sont dans mon esprit au coude à coude, et ne sont pas parvenus à attiser mon intérêt, même si les raisons sont sensiblement différentes.
A la rigueur j’attends plus du film de David Slade, dont le 30 jours de nuits est visuellement impressionnant (à défaut d’avoir su reproduire la tension temporelle du comics), et donc le Hard Candy est un des films les plus bluffant que j’ai pu voir ces derniers mois.