Alors que tout le monde le croit mort, le Bourbon Kid espère enfin couler des jours heureux auprès de Beth, son amour de jeunesse retrouvé lors de ses dernières pérégrinations à Santa Mondega. Mais Beth se fait rapidement enlever par Jessica, la reine des vampires et fille de Ramsès Gaïus, qui espère bien une fois pour toutes prendre le contrôle de la ville, puis du reste de la planète. Pour sauver celle qu’il aime et mettre un terme aux ambitions démesurées de la momie, l’ex Bourbon Kid va devoir remettre sa capuche et ressortir ses armes.
Quatrième opus de la saga du Bourbon Kid, qui reprend la suite des deux premiers opus, après une incartade dans le passé avec Le Cimetière du diable. On y retrouve bien évidemment le tueur absolu, qui va devoir se remettre à arpenter les rues de Santa Mondega alors que la totalité des vampires et autres créatures de l’ombre sont sur ses traces.
La galerie des personnages va ici rester assez semblable à celle de L’Œil de la lune, à deux exceptions près. Du coup, il est fortement conseillé de connaître déjà les tomes précédents pour ce plonger dans la lecture de ce quatrième volet. Pour le reste, si la trame propose de savoureux moments et retrouve l’humour grinçant des opus précédents, le lecteur qui suit la saga depuis ses débuts y trouvera sans doute moins d’originalité qu’aux précédents opus, sans pour autant que l’ensemble baisse véritablement en dynamisme.
On redécouvre ici l’univers des vampires de la série, qui sont subdivisés en clans, à la tête desquels se trouve Jessica, reine des vampires, et son père Gaïus Ramsès, la momie. Le pouvoir de l’oeil de la lune, en possession de ce dernier, va ici permettre au vampire de semer la terreur en ville, la momie utilisant son pouvoir pour maintenir une lourde chape de nuages. On reste à part ça face à des vampires assez classiques : ils ont besoin de se sustenter de sang pour survivre et sont dotés d’une force et d’une rapidité hors du commun, même si la lumière du jour les empêche de se mouvoir (et qu’une balle dans la tête les arrête immédiatement), de même que les bâtiments consacrés ne semblent pas en mesure de les arrêter durablement. Le livre sans nom semble par ailleurs en mesure de détruire les plus anciens d’entre eux, tout comme la pierre de lune semble en mesure de faire redevenir humain les vampires.
Un quatrième opus pas mauvais, qui reprend la recette des précédents volets, mais semble faire retomber quelque peu le soufflé. D’autant que la fin laisse présager d’une suite prochaine. A voir comment celle-ci parviendra à relancer la série, mais il serait judicieux de ne pas trop tirer sur la corde.
Quatrième opus… pour des raisons pas toujours bonnes, je ne m’explique pas vraiment pourquoi je n’ai lu que le très enthousiasmant Livre sans nom, premier du nom. Une réussite pourtant.