Lorsque Riley se réveille, nue et couverte de bleus, dans une ruelle abandonnée, elle n’a pas le choix : elle doit fuir pour sauver sa peau. Mais pour cette bombe anatomique moitié loup-garou, moitié vampire, les ennuis ne font que commencer. Tandis qu’anciens amants et vieux ennemis lui courent après, elle sait qu’elle affronte là un nouveau genre de criminel, car son sang recèle le secret qui permettrait de créer le guerrier parfait. Face au danger, Riley n’est pas sans ressources, mais encore faut-il qu’elle résiste à ses pulsions. D’autant qu’elle vient de rencontrer l’homme le plus sexy qu’elle ait jamais vu…
Ce deuxième volet des aventures de Riley Jenson reprend la même intrigue concernant les manipulations génétiques et la création d’hybrides (intrigue non résolue dans le tome 1). Les poursuites et persécutions contre Riley continuent et s’intensifient. Elle se réveille avec une amnésie partielle, au milieu de nul part, nue et couverte de sang, une créature morte à ses pieds… Mais que se passe-t-il ? En faisant son repérage elle fera la rencontre de Kade, un superbe métamorphe cheval. Tous deux font face au danger pour contacter Jack (le patron de Riley) et se faire rapatrier. Le retour à la « civilisation » ne signifie pas être hors de danger, loin de là, surtout quand on combat des créatures plus incroyables et répugnantes les unes que les autres. L’équipe « de jour » du Directoire pourra compter sur Kade, ce qui ne sera pas pour déplaire à Riley. En effet, cette dernière est tiraillée entre les perspectives d’une liaison avec son ténébreux vampire et la rencontre d’un alpha aux charmes dévastateurs. Ce nouvel homme lui permet de faire des breaks avec une personne qui ne veut d’elle que du sexe sans lendemain et sans investissement personnel. Tout cela nous amène encore quelques intermèdes chauds.
Dans ce tome, on en découvre un peu plus sur les pouvoirs psychiques des vampires. Notamment, sur les capacités à contrôler les personnes avec qui ils créent un lien de sang. Riley le découvrira petit à petit, alors qu’on lui avait bien fait comprendre que ce lien était réversible et sans grande conséquence. Alors qu’en fait, le vampire gagne beaucoup à faire cet échange de sang. Cette faculté sera certainement mise à profit dans les prochains tomes. En tant que dhampire, Riley, actuellement plus loup-garou que vampire, ne connaît pas bien les effets à long terme que peut avoir ce mélange sur son métabolisme. On sait déjà qu’elle vieillit moins vite qu’un métamorphe et on apprendra que son envie de porter la vie sera bientôt irrémédiable.
L’histoire est fluide, on ne perd pas le fil conducteur de l’enquête même si celle-ci est riche en rebondissements. On remarque quelques longueurs lors des discussions entre Riley et Quinn (le vampire), ou lors des réflexions de l’héroïne. Ces longueurs étant principalement dues aux discours redondants ! Dans ce tome, il y a moins de scènes de sexes (toujours aussi crues), ce qui n’est pas pour me déplaire. Ces parties de l’histoire sont de moins en moins intéressantes et arrivent la plus part du temps comme « un cheveu sur la soupe », sans nécessité et sans construction. On pourrait espérer que ce soit au profit de l’intrigue, et bien non. Ce temps est comblé par les questions existentielles de Riley sur sa façon de vivre en couple et de son envie d’avoir une vie tranquille à élever ses enfants en compagnie d’un mari. L’intrigue n’avance pas beaucoup, on nous délivre quelques indices et hypothèses bien maigres quant à l’identité de l’homme à la tête des recherches en génétique. De nouveaux personnages aux caractères forts sont arrivés dans ce nouveau tome, entourés de mystères quant à leur véritable intention, et nous promettent ainsi des rebondissements pour la suite de l’histoire. Ils seront, en outre, de nouveaux compagnons de jeux pour Riley !
Mon côté scientifique, revenant à la surface, me pousse à continuer cette lecture pour connaître le dénouement de l’intrique et en savoir plus sur les manipulations génétiques. Tous ceux qui ont apprécié le premier tome, vont se régaler en lisant le baiser du mal.