David accepte le pacte que lui propose Stephen, pacte qui doit lui permettre de vaincre son frère Michael, tout en partageant au final sa domination sur ses ancêtres vampires avec son oncle. Mais le pacte proposé par Stephen n’est pas exempt de lourdes conséquences, qui vont lourdement handicaper David en le transformant en marionnette, via le présence d’un familier qu’il va devoir accepter dans son corps. Un familier qui va l’empêcher durant un temps de tirer profit de son ascendance Naga, et le mener à suivre à la lettre les instructions de Stephen, a moins de souffrir sous la coupe de Monteleur, ou de voir Sanda subir le courroux de ses tortionnaires.
Une suite pas franchement des plus captivantes, car elle se retrouve vite noyé dans une vision du folklore indien qui frôle parfois l’ésotérisme de bon marché. C’est bien simple, on a parfois l’impression de lire un ouvrage d’endoctrinement pour une obscure secte hindoue. Certaines idées esquissées dans le premier volume étaient franchement intéressantes, mais cette variation indienne sur le thème du vampire flirte trop avec le conte érotico-initiatique de mauvais goût. L’ensemble possède de nombreuses scènes inutiles voire ennuyeuses, et de nombreux rebondissements plus que capilo-tractés.
Le mythe du vampire esquissé ici par Scott Baker poursuit les bases lancées dans le précédent opus. La distinction entre le dhampire, être humain amené à devenir vampire à sa mort et possédant jusque-là ascendance sur les vampires de sa famille, et les vampires, anciens dhampires reliés par un mode de domination pyramidal. Ces vampires, tout comme ceux du mythe traditionnel, ne peuvent se déplacer que la nuit, et ont besoin de sang humain pour survivre. Les dhampires eux récupère du pouvoir (et donc du potentiel de domination sur leurs ancêtres vampirisés) au travers de rituels de magie (la plupart du temps sexuelle).
Un deuxième volume qui gâche franchement le potentiel du précédent opus, et classe ce dyptique d’office dans le tas des séries B littéraires sur le sujet (voire Z). La lecture n’en est donc pas franchement conseillée, pour qui s’attends à découvrir une vision novatrice du mythe…