Persuadé d’en avoir fini avec son demi-frère Drakka, la Hyène est reparti à New-York, pour prendre la direction de l’empire mafieux laissé par leur père. Le jeune héritier a les dents longues, et espère rapidement écraser tous ses rivaux pour devenir le maître incontesté des lieux. Pour cela, il continue de financer des expériences dont la finalité est de produire de véritables machines à tuer. Mais c’est sans compter sur Drakka, car un vampire est loin d’être facile à détruire. Accompagné de Lucie et de son frère, ce dernier débarque à New-York, bien décidé à sa venger.
Second tome pour ce diptyque rondement mené, qui mêle univers futuriste, fantastique et guerre des gangs. On retrouve donc la Hyène quelques semaines /mois après que ce dernier soit venu à bout de Drakka, alors qu’il a pris les rênes de l’empire mafieux de son père. Le jeune vampire, qui a bien évidemment survécu, est pour le moins décidé à se venger, ce que vont lui offrir Lucie et son frère, en lui permettant de se retrouver propulsé rapidement à New-York.
L’ensemble est ultra-dynamique, essentiellement concentré action (le scénario est peu creusé vis à vis du premier opus, qui posait les choses). Qu’il s’agisse de montrer Drakka en train de découvrir ses nouvelles possibilités, où les exactions de La Hyène vis à vis des autres clans de la ville, on est donc dans un découpage très actif, avec une ambiance mafieuse plutôt bien rendue (réhaussé d’une touche futuriste plutôt agréable).
Le dessin est toujours un des points fort de l’album. Très inspiré de l’école italienne, le trait vif (parfois à la limite de la caricature) excelle aussi bien dans les scènes d’action en plan large qu’au niveau des resserrement sur les visages des protagonistes, dont Drakka. Quant à la mise en couleur, c’est toujours une belle réussite qui contribue pour beaucoup à l’ambiance de l’album.
Drakka est maintenant pleinement en possession de ses capacités vampiriques, même s’il continue de ne pas éprouver les faiblesse habituelles de sa race (notamment la morsure du soleil). Il lui est devenu bien plus difficile de contrôler sa soif de sang, mais il dispose en revanche d’une force physique impressionnante, qui semble lui venir du sang du maître des vampires, qui s’est sacrifié pour lui.
Un deuxième opus quasi à niveau avec le précédent, même si la chute de l’histoire est assez abrupte, et qu’on aurait espéré voit l’histoire se poursuivre. Reste qu’il s’agit là d’une variation originale sur le thème du vampire, doublé d’un diptyque qui ne manque pas d’action.