Après avoir rempli un premier contrat, Charley, le chasseur de vampires, et Redflow, son inséparable partenaire et maître, partent en mission à l’étranger. Mais leur avion est détourné… ou plutôt, ce sont eux qui le détournent. Sachant que l’inspecteur de la brigade criminelle se retrouve à nouveau sur leur chemin.
Une suite qui ne parvient pas à corriger les écueils du tome précédent, voire possède une fâcheuse tendance à les creuser. Le fan service, cristallisé par les scènes équivoques entre les deux personnages principaux, peine à convaincre, de même que le scénario parfois incohérent qui s’avère également difficile à suivre (ce que le dessin, un tantinet brouillon, ne parvient pas à corriger).
Le dessin est à mon sens un cran en-dessous de celui du premier tome. Les scènes d’actions sont quasi illisibles, et le reste ne brille pas franchement par son originalité ou sa maîtrise. C’est dommage, les couvertures laissant espérer quelque chose de plus abouti.
Redflow est un vampire plutôt classique, qui craint notamment la morsure du soleil. Les autres vampires de la série sont bâtis sur le même modèle, et peuvent être détruit si on leur enfonce un pieu en plein coeur ou si on les décapite. Reste que le personnage de Charley, mi-vampire mi-cyborg, permet de voir celui-ci résister aux faiblesses habituelles de son espèce. Il n’en a pas moins besoin de s’abreuver régulièrement de sang, ce pour quoi son maître l’accompagne dans ses déplacements.
Une suite pas des plus réussie, qui ne parvient pas à voir la série sortir des écueils de son premier volet. Trop de fan service mal intégré, un scénario chaotique, bref un volume très peu convainquant.