Le cinéma de vampire se porte bien en ce moment, entre la sortie du très réussi Morse de Thomas Alfredson, de l’adaptation de Twilight signée Catherine Hardwicke et d’autres films à venir plus tard dans l’année sur le sujet. Mad Movies en a donc profité pour reprendre un dossier entamé voilà une quinzaine d’année, et dresse un panorama pour le moins intéressant et fouillé du cinéma vampirique depuis le Dracula de Coppola.
Il est déjà à noter qu’en plus du dossier principal, plusieurs articles de ce numéro 216 s’intéressent au mythe du vampire. Ainsi la rubrique Mad Sequence a choisi de décrypter plan par plan la scène de la rencontre entre Mina Harker et Dracula, tirée du film de Coppola (avec Oldman et Winona Ryder donc). Une scène intéressante par son ambiance (qui cristallise les différentes atmosphères qui se succèdent au fil du film), et par son rapprochement avec le cinématographe (Dracula et Mina assistant ensemble à une séance), rajout de Coppola au livre de Stoker.
Un second article (rubrique Mad cut) va s’intéresser aux Vampires de Salem de Tobe Hopper, avec David Soul (connu notamment pour son rôle de Hutch dans la série Starsky et Hutch). L’article fait le détail des différences entre la version américaine et la version européenne du film, qui compte pas moins de 70mn en moins, et les raisons de ses différences. Un tronquage dû notamment au support TV initial, et à son adaptation pour les salles obscures du vieux continent.
Ce numéro fait également la part belle au Morse de Thomas Alfredson, au travers une page présentant le film, à laquelle est liée une interview du réalisateur, qui dure pas moins de 4 pages (illustrées d’extrait du film), et dans lesquelles celui-ci revient sur les origines du film, le tournage, les choix effectués, etc. Très intéressant, d’autant qu’Alfredson ne semble pas vraiment un familier du genre vampirique.
La partir la plus complète que ce numéro dédié au vampire est son dossier d’une dizaine de page, qui prends la suite d’un dossier équivalent réalisé il y a 16 ans pour la sortie du Bram Stoker‘s Dracula de Coppola. Alexandre Poncet part ainsi du poussif Dracula 2001 de Lussier, pour finir par la possible apparition du personnage de Morbius dans le prochaine Spider-Man. Passent ainsi à sa moulinette des films aussi variés que le québecois Karmina, le Dracula de Mel Brooks, Razor Blade Smile, 30 jours de nuits, etc. L’article s’achève sur une filmographie pour le moins intéressante, qui retrace donc 16 ans de cinéma vampirique et donne les films à sortir sur le sujet dans l’année à venir.
Le magazine recele une dernière surprise pour l’amateur de vampire : un décryptage des Prédateurs de Tony Scott (le superbe film avec Bowie et Deneuve), à l’occasion de sa ressortie rénovée. Une conclusion vampirique de choix pour ce numéro vraiment intéressant pour qui désire prendre connaissance de ce que le genre à offert au cinéma depuis Coppola.
Il fut un temps (quelques années) où j’achetais les Mad Movies… ayant toujours été intéressé par le fantastique. J’achetais aussi "L’écran fantastique" si j’me trompe pas…
Mais Mad Movies s’est un jour révélé de plus en plus "gore" et "série B" me donnant moins l’envie de le parcourir. Ça peut sembler étrange pour qqn qui aime les vampires, zombies, … mais le sang me passionne pas. Surtout quand c’est du gore pur et dur qui en devient, à mon sens, ridicule…
Dracula reste l’icône vampirique incontestée… indétrônable ! Mais, comme pour certains films de zombies, j’aime les variations du mythe. Ainsi, la génération des "jeunes" vampires donne un renouveau dans le style… Les zombies, eux, deviennent parfois intelligents (L’armée des morts) ou rapides et fous (28 jours/semaines plus tard, REC, …)…