Ce 5e tome de la série Queen Betsy continue à nous faire suivre dans la bonne humeur les frasques de son héroïne. Bien qu’elle n’ait rien perdu de son habituel allant à la désinvolture, on retrouve une Betsy Taylor qui commence à assumer ses responsabilités. Certains de ses sujets viennent la consulter pour lui demander son autorisation pour changer un humain en vampire, son règne aux côté d’Eric Sainclair est censé faire respecter la loi…
Une délégation de vampires européens lui rend une visite protocolaire, mais cette rencontre ne va pas se dérouler sans incident. Sophie, l’une des connaissances de Betsy, va reconnaître parmi les invités le vampire qui l’a transformé contre son gré, un siècle auparavant. La reine va ainsi se trouver dans l’obligation de trancher si elle doit ou non sanctionner le vampire accusé, et si ou par quel châtiment.
Toujours soutenu par Sainclair, son fiancé, et Tina, Betsy va apprendre qu’une autobiographie sur elle va bientôt paraître en librairie. Deux questions urgentes se posent dès lors : qui est l’auteur de cet ouvrage, et comment en empêcher la publication.
Avec Vampire et casée, on tient un roman très facile à lire, simple sur la forme autant que dans le fond. Ceux qui cherchent une histoire qui apporte de la réflexion passeront leur chemin. Ici, le ton est toujours léger et insouciant, même si certains sujets pourraient ne pas prêter à sourire. Sans trop en révéler, l’un des proches de Betsy se découvre atteint d’un cancer. Betsy, ignorante sur la façon de s’y prendre, se demande si elle doit transformer le malade, si elle en a le droit.
Hormis les vampires, on trouve toute une galerie de créatures piochées dans le folklore du fantastique : loup-garou, fantôme, et même des zombies (dans le grenier à Betsy). Sa demi-sœur Laura Goodman est, quant à elle, peu présente dans ce tome. Mary Janice Davidson nous offre à nouveau un récit sans prétention, mais qui se révèle des plus agréables. L’intrigue de l’histoire, les dialogues pêchus et les personnages sont souvent tournés en dérision, ce qui contribue à l’intérêt de la série. Si elle évolue dans son rôle de reine et dans sa relation avec Eric Sainclair, Betsy n’en reste pas moins une héroïne pleine de bonne volonté, bien que suffisante, égoïste, parfois puérile. Vampire et casée est un roman chick-lit agréable et pas prise de tête, parfait pour occuper un dimanche après-midi froid et pluvieux.