Lorsqu’il est en colère, Luke Watson se transforme en loup-garou. Inquiets, ses parents veulent le mettre à l’abri. Et voilà qu’ils se retrouvent à Trouille-la-Mort, un univers parallèle peuplé d’étranges créatures… Très vite, Luke devient ami avec Rhésus, un faux vampire, et Cléo, une petite momie. Mais ses parents, terrifiés, ne bougent plus de chez eux. Dès lors, Luke cherche à les ramener dans la vie réelle. Hélas, il doit d’abord trouver le secret pour quitter cet endroit de cauchemar…
Quelques années après la collection Chair de Poule de R.L. Stine, et à la faveur du succès actuel du fantastique jeunesse, les éditions Bayard lancent une nouvelle série jeunesse (à partir de 9 ans) qui puise ses racines dans le bestiaire fantastique des contes et légendes. Ce premier tome, qui fait figure d’introduction, voit ainsi défiler zombies, loups-garous, vampires et autres momies, prisonniers d’une ville qui leur évite de côtoyer les êtres humains normaux. Petit problème pour le héros : si lui est bien une créature fantastique, ses parents n’en sont pas moins normaux. Un point de départ qui sert l’intrigue de ce premier tome, Luke prenant l’initiative de retourner dans le monde normal avec son père et sa mère. sauf que Trouille-la-mort, puisque c’est le nom de la ville, est protégé par de puissants sorts qui empêche quiconque de la quitter.
Sans être très effrayante, malgré la pléthore de personnages horrifiques, Trouille-la-mort se présente comme une série jeunesse assez sympathique, sans pour autant révolutionner le genre. Une touche d’aventure, une autre d’humour, sans oublier un soupçon de fantastique, bref les ingrédients nécessaires sont bien là pour que la série ait sa chance dans les rayons jeunesses. Reste qu’elle propose mine de rien quelques idées amusantes, et que la trame de fond semble très loin d’avoir été dévoilée au lecteur, étant donné les multiples tâches que les héros devront accomplir avant de trouver le chemin de la sortie.
Les vampires qui ont élu domicile à Trouille-la-mort sont des buveurs de sang classique. La ville étant majoritairement plongée dans la nuit, ils n’ont pas vraiment de mal à sortir régulièrement pour se nourrir. Ils ont forcément les cheveux bruns, et n’ont pas de reflets dans les miroirs. Ils possède des canines pointues, nécessaire pour boire le sang dont ils ont besoin. A noter que les vampires sont partis intégrante du conseil qui permis naguère la création de Trouille-le-mort.
Un premier opus assez réussi, qui introduit un univers susceptible de prendre davantage de profondeur au fil des tomes. J’attends de me plonger dans les prochains opus avant de confirmer, mais c’est pour le moment une lecture sympathique.