Mus par une implacable rage et toujours plus assoiffés de carnages, les Rapaces Drago et Camilla Molina poursuivent leur œuvre d’extermination, éliminant tous ceux de leur espèce qui ont renoncé à saigner les hommes et qui ont dès lors trahi leur nature de vampires.
Rien ne les arrête, pas même les forces d’intervention spéciales lancées à leurs trousses et qui ont reçu l’ordre de les liquider.
Malgré l’incessante traque menée contre eux, les tueurs restent insaisissables.
Cette fois, pourtant, la police est sûre de son fait: elle a localisé le repaire des assassins…
Un troisième opus toujours aussi efficace, qui ouvre le récit sur un nouveau personnage, un homme étrange habillé tel un prêtre qui semble cependant employer des méthodes des plus expéditives. Ce personnage mystérieux vient donc s’ajouter aux différents protagonistes de l’histoire, dont certains commencent l’histoire en bien fâcheuse. Vicky, capturée par les vampires, croupit en effet en prison, la merci de Do Santo, et du sombre personnage qui semble tirer les ficelles derrière lui.
Le dessin de Marini est toujours aussi superbe, offrant au lecteur de superbes scènes d’actions dynamiques et très stylisées, avec toujours cette utilisation efficace de la couleur pour amplifier les atmosphères.
Les apports au mythe vampirique sont peu nombreux dans ce troisième album, mais continuent à mettre en scène les éléments mis en place dans les albums précédents. Les personnages de Drago et Camilla sont véritablement plus proches du vampire tel que nous le connaissons, par l’étendue de leurs pouvoirs, leur caractère noctambule et leur goût du sang, des choses que les vampires possédant un kyste perdent peu à peu.
Au final rien à redire, ce troisième album est du même acabit que les deux précédents et poursuit avec le même sens du rythme et une qualité graphique irréprochable.