Assassinée par Nyx, Vampirella a eu l’occasion d’apprendre de la bouche même de sa mère Lilith la vérité sur la naissance des vampires. Alors que sa Némésis poursuit ses exactions, toujours accompagnée de son amant Hemmorhage, Vampirella revient à la vie dans la petit ville de Whitechapel, sur la Côte Est des Etats-Unis. Là, elle fait la rencontre de Sam J. Feaveryear, un enquêteur du surnaturel doté de quelques facultés paranormales.
Nouvel arc qui débute donc pour la plantureuse vampire imaginée par Forrest J. Ackerman et Frank Frazetta à la fin des années 1960. Le précédent arc aura vu le background grandement remis en question, notamment ce qui a trait aux origines extra-terrestres de la fille de Lilith. Et une nouvelle fois, Vampirella va reprendre les armes pour éradiquer les vampires de la surface de la Terre, pour poursuivre les idéaux de sa mère.
L’histoire n’est pas inintéressante, mais manque cruellement de matière. Les personnages nouveaux sont à peine ébauchés, la trame rapidement conclue (même si plusieurs trames donnent l’impression de se mélanger), sans réelle saveur. Du coup, si on apprécie, pour les amateurs, de retrouver la vampire la plus sexy du comics US, force est de constater qu’on est très loin des intrigues (certes un peu datées mais autrement plus sympathiques) des débuts.
Le dessin n’est pas non plus des plus réussi. Le trait est assez grossier et manque d’homogénéité, même si certains cadrages sont assez dynamiques. Quant à la mise en couleur, elle est aussi informatisée que simpliste, manquant également de constance.
Concernant le thème du vampire, on découvre ici l’existence d’un vampire aîné, premier-né de Lilith, que ses pairs terrestres cherchent à ressusciter. Pour cela, un immense collecteur de sang est installé sous la ville. Pour le reste, le lecteur (re-)découvrira les pouvoirs d’hypnoses et les capacités surnaturelles (elle peut se faire pousser des ailes) de Vampirella. Laquelle ne semble, comme ses pairs vampires, ne pouvoir être tuée que si on lui enfonce un pieu dans le coeur. Pour autant, pour la fille de Lilith, cette méthode semble n’être que temporaire.
Une mini-série qui relançait à l’époque la série sous l’égide d’Harris Publishing, qui s’avère un peu frustre à la relecture. Un scénario rapidement conclu, des personnages peu détaillés (que ce soit les anciens ou les nouveaux, quasi pas utilisés), bref loin d’être un des arcs indispensables, si ce n’est qu’il marque le retour de l’héroïne.