Ah ! Que c’est bon de retrouver New York ! Jack Fleming a beau se plaire à Chicago, retrouver la ville de ses débuts de journaliste lui donne des ailes. Brodway, le music hall, les danseuses… Pour être vampire, on n’en est pas moins homme ! Même Charles Escott, tout citoyen britannique qu’il soit, en convient. Le détective vampire n’est cependant pas venu à New York pour se donner du bon temps, mais pour y suivre la trace de Maureen, sa bien-aimée évaporée dans la nature cinq ans plus tôt. Ce qu’il ne sait pas, c’est que les vampires de la bonne société new-yorkaise peuvent se révéler bien plus dangereux que les vrais suceurs de sang. Pour ne pas se retrouver avec un pieu en travers du cœur, Jack va devoir apprendre, et vite.
Après l’épisode Gaylen, Jack Fleming et Charles Escott décident d’enquêter là où tout à commencé pour Fleming : New York. Ce troisième tome nous permet donc de retrouver cette ambiance mi-polar mi-fantastique caractéristique de la série. Mais alors que le contexte social et culturel de l’époque avait été plutôt bien employé dans le précédent opus, il s’efface ici au profit de l’intrigue. Une intrigue pour le coup pas des plus captivantes, parsemée de problèmes de rythme, qui met en scène des personnages peu charismatiques. L’intrigue fait pour le coup bien avancer la trame globale de la série, mais l’ensemble aurait mérité un traitement plus original et des personnages davantage travaillés.
Les vampires de la série n’ont pas évolué depuis le premier opus. Ne vivant que la nuit, ayant besoin de sang pour survivre, ils peuvent néanmoins s’abreuver de sang d’animaux plutôt que de sang humain. Ils craignent la morsure du soleil, n’ont pas de reflet dans les miroirs, mais craignent avant toute chose les objets en bois, seuls capables de leur causer de lourds dégâts. Une fois le cœur transpercé d’un pieu, ils n’ont que peu de temps pour s’en sortir.
Un troisième opus qui fait retomber la série dans les erreurs du premier volume, en délaissant complètement un contexte historique peu utilisé par les romans du genre (la prohibition, les années 30), au profit d’une intrigue traité de manière hâtive, sans réelle saveur.