Née d’un père carpatien, le Dr Shea O’Halloran s’intègre comme elle peut dans le monde des humains en faisant usage de ses dons exceptionnels. Traquée par des chasseurs de vampires, elle ne doit son salut qu’à la fuite et, guidée par une mystérieuse voix, trouve refuge dans les Carpates, les montagnes de ses ancêtres. C’est là qu’elle rejoint Jacques, qui entretient avec elle d’étranges liens. Supplicié et enterré vif par ses bourreaux, il s’est transformé en un fauve assoiffé de vengeance et réclame Shea comme sa moitié.
Shea O’Halloran est un très grand chirurgien, reconnus par ses pairs, pratiquant aux Etats-Unis. Mais depuis quelques années, elle a subitement d’atroces souffrances que personne ne peut expliquer. Elle suppose qu’elle a une maladie rare du sang et effectue des recherches pour comprendre cette maladie et ainsi y trouver un remède. Elle décide donc d’aller poursuivre son étude là où son père est originaire, les Carpates, pensant y trouver les réponses à ses questions.
Nous retrouvons dans Sombre désirs le couple Raven et Mikhail ainsi que le guérisseur Gregori et le meilleur ami de Jacques. Ce petit groupe soudé et uni subit les attaques de chasseurs de vampires très déterminés. Ils utiliseront tous leurs pouvoirs pour se défendre et défendre leur espèce.
L’auteure nous emmène dans les terres originelles du mythe du vampire. Elle y développe toute une société de Carpatiens, ces êtres qui se nourrissent de sang (humains ou pas) pour subvenir à leur besoin. Mais ces derniers ne sont pas ces monstres assoiffés de sang. Ils ne tuent pas leur proies et essayent de vivre en harmonie avec les humains.
Les Carpatiens ont un autre besoin tout aussi fort et puissant que peut l’être le sang : une compagne. Les Carpatiens ont une santé mentale qui décline avec l’âge. Quand ils se retrouvent à avoir plus de 400 ans, sans compagne, la plupart mute pour évoluer en Vampires. Seuls les Carpatiens ayant une compagne éviteront ce changement et ce début de perte de contrôle qui les poussera à tuer tout être les croisant. Hors, l’espèce manque de femmes. Pas de naissance de filles dans leur rang depuis quelques centaines d’années. Gregori mène donc des recherches à ce sujet et se questionne beaucoup sur ces problèmes de fécondité. Il a bien sûr quelques pistes pouvant améliorer la situation.
Dans ce tome, l’action et les violences sont beaucoup plus présentes. Quelques scènes de tortures sont également à noter. Malheureusement, cela n’apporte rien à l’intrigue. Au contraire, ces scènes sont confuses et brouillons.
Côté sentimental, tous les clichés sont utilisés, le beau vampire, fort et musclé et la petite femme fragile au caractère fort. Lors de la rencontre de Jacques et Shea, on espère de la nouveauté… Notre attente n’est malheureusement pas du tout satisfaite.
Entre le premier et le deuxième tome plus d’une année c’est écoulée. Pendant ce temps, bon nombre de publications de ce genre sont parues. Du coup, l’originalité que l’on pouvait voir dans le premier tome n’est plus du tout présente dans celui-ci. Et même si ce roman a un univers intéressant bien défini et présenté, certains personnages et certaines rencontres paressent bien fades en comparaison. On espère que les prochains tomes relèveront le niveau. Je mets beaucoup d’espoir dans le tome qui se consacrera à Gregori ! Affaire à suivre…