Jubilée est victime d’une action terroriste menée par un vampire, qui se fait exploser en pleine ville en laissant le soleil détruire son enveloppe corporelle. La jeune mutante s’en sort sans séquelles, du moins le croit-on dans un premier temps. Car elle a en fait été infecté par un virus qui la transforme peu à peu en une créature de la nuit. Les X-Men découvre alors que Dracula été tué, et que son fils Xarus a unifié les nations vampires sous sa bannière.
Après une introduction rondement menée qui mettait en scène la prise de pouvoir de Xarus sur les races de vampires, et le meurtre de son père, voici donc l’arc principal Curse of the vampires. Un arc qui se centre d’emblée autour du personnage de Jubilée, qui continue de fréquenter les X-Men alors qu’elle a perdu ses pouvoirs. Première victime d’un virus créé par Xarus, la jeune femme va décider l’équipe de mutants menée par Scott Summers à s’intéresser aux ambitions du nouveau leader vampire. Et à réfléchir au moyen de mettre un terme à celles-ci.
Même s’il exhale une forte odeur d’opportunisme, cet arc n’est pas totalement inintéressant. L’introduction avait déjà su m’accrocher par la présentation qui était faite des différents peuples vampires, et cette suite permet de retrouver les X-Men face à une menace importante : l’alliance de tous les vampires, qui veulent réduire l’humanité en esclavage. Tout ça sent certes un peu le réchauffé, et la solution est à mon goût un peu rapidement trouvée (c’est le souci de lire l’intégrale, sans avoir à attendre le fascicule hebdomadaire), mais l’ensemble reste plaisant, en tout cas bien plus que l’autre recueil de la saga.
Le dessin est assez réussi dans son ensemble. On est certes face à du comics mainstream, et à une colorisation informatique qui me fait souvent horreur, mais l’ensemble est homogène et est assez plaisant à lire, d’autant que les scènes d’actions sont à la fois lisibles et assez dynamiques.
Les vampires sont présentés comme différentes races reliées par des faiblesses (le soleil, les pieux, le besoin de boire du sang) et forces communes (force physique notamment). Mais tous les peuples vampires n’ont pas le même aspect physique. Décapité, un vampire semble à même de revenir à la vie si son corps et sa tête sont rassemblés.
L’essentiel de l’arc Curse of the vampires tient donc dans ce recueil, complété de Mutant VS vampires et du stand-alone consacré à Deadpool (sans doute le haut du panier concernant cet arc). L’ensemble est assez plaisant à lire, même si la résolution est trop facile. D’autant que je préfère de loin le Dracula de Tomb of Dracula que celui-ci, un peu trop « transparent ». Reste que voir Blade combattre aux côtés des X-Men fait toujours son petit effet.