Depuis de nombreuses années, Edward n’hésite pas régulièrement à venir en aide à Anita Blake lorsque cela est nécessaire. Cet assassin froid à la personnalité insaisissable est si dangereux qu’on l’a surnommé La Mort. Cependant, la nécromancienne de Saint Louis a une dette envers lui. Lorsque son partenaire occasionnel l’appel en renfort afin de l’aider sur une affaire de meurtres aussi sanglante que mystérieuse, la jeune femme ne peut pas refuser ce service. Arrivé au Nouveau-Mexique, elle ne tarde pas à découvrir que le coupable des atrocités pourrait être rien de moins que le dieu d’un panthéon oublié. Dans le même temps, elle découvre qu’Edward est sur le point de se marier…
Cette nouvelle aventure d’Anita Blake, la neuvième parue en format poche à ce jour, se déroule hors de Saint Louis. Une escapade au Nouveau-Mexique qui est en réalité l’occasion de lever le voile sur la vie privée d’Edward. Et les révélations ne vont pas manquer de créer une succession de surprises. Le lecteur va s’apercevoir qu’il ne connaissait que peu de chose en réalité sur cet homme à la froideur mortelle. On découvre notamment la forte amitié qui le lie à Anita ainsi qu’un côté profondément humain dissimulé jusqu’alors.
Jean-Claude, le maître de la ville de Saint-Louis, ne fait qu’une très brève prestation au cours du récit. Il n’est évoqué qu’au travers des marques du triumvirat partagé avec sa servante humaine. En lieu et place, on découvre Itzpapalotl, la maîtresse de la ville d’Albuquerque avide de pouvoir. Également appelée « Papillon d’Obsidienne », la puissante vampire compte à son service des pumas-garous et de nombreux sujets non-morts. La ville d’Albuquerque en elle-même est considérée par le conseil vampirique comme un territoire tabou sur lequel il est déconseillé de s’aventurer. Itzpapalotl a en effet la réputation de supprimer sans exception tout buveur de sang qui pénètre sur ses terres.
Anita et Edward se trouvent flanqués d’un duo de tueurs pour le moins insolite : Bernardo, un garde du corps dont le charme ne laisse pas la jeune nécromancienne indifférente, et surtout Olaf. Ce dernier est un psychopathe au mystérieux talent qui ne manquera pas de créer une relation conflictuelle avec l’exécutrice. La créature maléfique traquée par le groupe d’Edward et la police se rapproche d’une créature considérée comme un dieu par le panthéon Aztèque. Horreurs et mutilations en tout genre sont au rendez-vous, et donc à réserver à un public avertit !
L’intrigue du roman est fidèle à ce que nous a habitué la série. Pourtant, cet opus peut se révéler sujet de déceptions aux yeux des fans les plus irréductibles. L’absence de Richard et Jean-Claude contrariera les amateurs des deux protagonistes, tout comme la nouvelle personnalité d’Edward développée au cours de l’histoire. Une histoire qui compte de plus quelques longueurs lors de certains passages. Néanmoins, il ne faut surtout pas s’y tromper : Papillon d’Obsidienne offre une lecture très plaisante. C’est toujours un plaisir que de retrouver l’univers si accrocheur inventé par Laurell K. Hamilton.
du divertissement à l’état pur ! voilà ce à quoi il faut s’attendre. Mon seul regret est de voir que les tomes sont tous très inégaux niveau qualité mais l’univers développé et ses personnages sont assez riches pour nous donner envie de poursuivre l’aventure. Par contre, je n’irais pas jusqu’à acheter un grand-format. J’attendrais la sortie poche du tome 10. Merci Milady de nous permettre de continuer la lecture.