Grâce à l’aide de Midori, et de certaines inventions des scientifiques d’Onlo, Yuki et Tsukasa parviennent à avoir des relations sexuelles sans que cela ne mette en danger la jeune femme. Pour autant, la confiance doit être de mise entre eux, d’autant qu’ils découvrent à cette occasion le corps l’un de l’autre. Dans le même temps, les membres survivants de l’ancien CCC se regroupent peu à peu. Quant au sénateur Shirase, elle semble particulièrement s’intéresser à Johannes.
Ce onzième opus démarre à l’endroit où nous avait laissé la fin du premier volet, à savoir la tentative de relation sexuelle entre Yuki et Tsukasa. La scène, essentiellement pensée du point de vue des deux protagonistes, est à la fois directe, détaillée et pour autant a aucun moment vulgaire. Le reste de l’album montre quant à lui qu’on est loin d’en avoir fini avec le CCC, et que les politiques continuent de s’agiter dans l’ombre pour influer sur les lois qui régissent les liens entre vampires et humains.
Côté dessin, rien de particulier à relever. Une fois de plus, je trouve la couverture peu réussie, alors que l’album met en valeur le trait fin et précis de l’auteur. Peu de scènes d’actions, mais un album qui donnera l’occasion de mettre en scène la quasi-totalité des protagonistes survivants des premiers albums, et ceux qui ont fait leur apparition depuis.
En ce qui concerne les vampires, on constatera donc les difficultés que la proximité sexuelle avec Tsukasa peut poser à Anzai. Ce dernier semble pour autant à même de stabiliser sa transformation. On en apprendra également un peu plus sur l’origine du code des vampires, promulgué en 1993 à l’initiative du gouvernement, après les premières études scientifiques sur les buveurs de sang, et la révélation de leur existence.
Un onzième opus à la mesure de la série : introspectif quand il se penche sur la relation entre les deux protagonistes principaux (qui semblent reproduire la relation entre la mère de Yuki et Tamaki Anzai), et plus orienté politique quand s’agitent dans l’ombre les autres protagonistes.