Alors qu’il poursuit la tueuse qui a cherché à le tuer et a blessé Tsukasa, Anzai encaisse une balle en pleine poitrine. Mortellement atteint, il doit son salut à un demi-vampire qui lui donne à boire du sang humain conditionné en bouteille. Tsukasa, accompagnée d’une partie de l’équipe F, débarque sur ces entrefaites, alors qu’Anzai et la tueuse en viennent aux mains. Le sang ayant fait perdre toute maitrise au demi-vampire, il manque de s’en prendre à celle à qui il a avoué son amour quelques heures plus tôt.
Deuxième volet pour ce nouveau manga aux dents longues, qui introduit une nouvelle pièce sur l’échiquier, avec ce groupuscule dont les membres ont des noms de code et semblent bien décidés à éradiquer la race des vampires. Même si pour cela ils doivent en passer par des violences sur les êtres humains, dans l’idée de faire éclater au grand jour la menace représentée par ces derniers. Les relations entre Anzai et Tsukasa ne sont plus forcément au centre du récit, même si c’est la recherche du demi-vampire par la jeune humaine qui sert de fil conducteur au récit, et permet de semer de nouvelles pistes pour la suite (comme les liens qui unissent Anzai et Hans Ri).
Sans pour autant être totalement homogène, le dessin se fait plus affirmé que pour le premier opus. L’auteur semble avoir gagné en maîtrise quand il s’agit de dessiner ses scènes d’action, notamment les visages de ses protagonistes vampires. Pour autant, on reste sur les codes du shojo, le dessin se resserrant sur les personnages.
Côté vampire, on apprend ici que l’ingestion de sang humain permet aux vampires de cicatriser rapidement, et de décupler leurs forces. Boire du sang leur permet de se maintenir en vie jusqu’à l’aube de leurs 40 ans. Quant à leurs difficultés à se contrôler en présence de sang, il semble que ce soit avant tout dû à la couleur et à l’odeur de ce dernier.
Un deuxième opus qui affine les bases posées dans le premier tome de la série. Pour autant, il manque un je-ne-sais-quoi de maîtrise à l’ensemble pour réellement me convaincre, même si je lirai la suite avec curiosité.