Anzai est parvenu à retrouver et sauver Tsukasa, enlevée alors qu’elle se rendait à l’hôpital. Elle explique aux membres de l’Unité 5 toujours reclus dans un appartement que la mystérieuse équipe qui exécutent des vampires a infiltré leur groupe. C’est alors qu’Anzai et Tsukasa sont invités à se joindre à un comité censé décider des mesure qui régissent la cohabitation entre vampires et humains.
Un cinquième opus qui permet à Tsukasa et Anzai de s’ouvrir davantage l’un à l’autre, et au vampire d’exprimer à l’humaine ce qui lui fait peur concernant leur relation, et le danger qu’il se sent représenter pour elle. Alors que l’identité des membres de l’équipe d’assassins se révèle peu à peu (notamment leur infiltration dans les forces de polices, Unité 5 comprise), ce nouvel opus offre également l’opportunité au lecteur d’en savoir un peu plus sur Onlo, ses objectifs comme les personnes qui se cachent derrière cet acronyme.
Le dessin est dans la droite lignée des tomes précédents. Si le mélange des genres entre seinen et shojo (du moins c’est l’impression que j’en ai) était déstabilisante au premier abord, ce choix donne à la série un je ne sais quoi d’originalité qui ajoute à ses qualités scénaristiques. Le trait est fin et précis, maîtrisé quel que soit l’ambiance de la case. Reste que certains personnages auraient mérité un traitement graphique plus différencié.
Côté vampire, on découvre ici que Tsukasa est à même de permettre à Anzai de faire ressortir sa nature de vampire sans que celle-ci ne prenne le dessus sur lui. Il dispose dès lors d’une force physique décuplée, ses canines lui sortent de la bouche et des griffes impressionnantes lui sortent du bout des doigts. Reste que l’acte sexuel représente un danger pour le couple humain-vampire, le buveur de sang ayant tendance à perdre pied face à l’excitation. On apprendra également dans ce tome qui sont les parents d’Anzaï.
Un cinquième tome qui ne voit pas la série faiblir. De nouveau protagonistes y font leur apparition, et un nouveau pan de l’intrigue se dévoile.