Alors qu’il vient d’être blessé par balle, et que pour le sauver Tsukasa lui offre son sang, Yuki Anzai est assailli par un flashback qui le ramène à son enfance. Un souvenir enfoui qui le met en présence de Kikuhara, au moment ou celui-ci essaie de pénétrer dans les zones sécurisée d’Onlo. A son réveil, Yuki décide de protéger Tsukasa du danger qu’il représente pour elle. Mais est-ce la bonne solution ? Et la seule alternative possible ?
Décidément, cette série ne fait que se bonifier au fil des tomes, en levant progressivement les secrets qui entourent encore le passé et les motivations des différents protagonistes. Ce nouvel opus démarre ainsi sur les chapeaux de roues en montrant Anzai alors qu’il était enfant, lors de sa première rencontrer avec Kikuhara. De même, on pourra enfin mettre un visage sur le numéro 1 du CCC, alors que l’étau se resserre progressivement autour du mystérieux groupe. Avec toujours, au centre de l’histoire, la relation entre Yuki et Tsukasa, qui va trouver une résonance inattendue dans le passé de Yuki, qui va se retrouver confronté à sa mère.
J’ai mis un certain temps à vraiment trouver un intérêt à la série, mais cet opus confirme les qualités qui se détachent peu à peu, aussi bien au niveau du scénario au niveau macro (ce qui concerne le CCC, l’équipe F, Onlo), qu’au niveau de son impact sur le couple central. C’est finement mené, jamais larmoyant, et donne une fois de plus l’envie d’en savoir plus.
Graphiquement, rien à redire. Le style du dessinateur-scénariste est relativement homogène depuis les débuts de la série et continue dans cette voix. On assiste ceci dit à moins de scènes mettant en scène des vampires en train de se transformer, à la différence des derniers opus. Avancée de l’histoire oblige, c’est davantage les humains qui sont les protagonistes les plus présents.
Côté vampire, on aura confirmation de la possibilité pour les vampires de procréer avec les humains. On aura également une nouvelle démonstration des transformations que subissent les corps et visages des vampires lorsqu’ils sont alléchés par la présence de sang.
Un huitième opus qui lève un voile non négligeable sur le passé d’Anzai, et sur Onlo. Vivement la suite !