Zero s’est juré de venger les siens et d’être celui qui mettra un terme à l’existence de Shizuka Hiô. Aussi se précipite-t-il quand il est enfin persuadé que Maria et Shizuka sont une seule et même personne. Il découvre alors le corps de cette dernière sans vie, et est découvert à côté d’elle, son arme à la main. Le Sénat décide donc d’envoyer ses exécuteurs aux trousses de Zero, l’assassinat d’un sang-pur étant passible… de mort.
Ce nouvel opus clôt l’arc entamé avec Maria au tome précédent, et dévoile un pan des buts poursuivis de Kaname Kuran. Pour autant, ses ambitions réelles semblent plus complexes, et restent en encore inconnues du lecteur. Le directeur voit également son personnage se faire moins simpliste et écervelé que par le passé, ou tout du moins révèle-t-il un pendant de sa personnalité peu mis en avant jusque-là.
Niveau dessin, pas de grande nouveauté à noter. Le style fin des précédents opus est toujours présent, de même que l’homogénéité de trait qui va grandissante. Reste que pour ceux qui ne sont pas habitué au shojo, l’absence systématique de décor peut décontenancer, mais l’ambiance de l’histoire et les révélations progressives distillées par l’auteur permettent de passer outre.
Côté vampirique, on apprend ici que tuer un sang-pur est puni de mort par le Sénat vampirique, les pouvoirs de ces vampires étant très convoité. On découvre également qu’arracher le cœur d’un sang-pur est un des seuls moyens d’en venir à bout.
Un cinquième opus à la mesure des précédents. Si je n’avais pas poursuivi au-delà du premier tome, j’aurais eu une vision assez restreinte de l’ambiance de la série, qui intègre certes une part de romance mais dont la teneur est autrement plus riche qu’un bête triangle amoureux.