Shizuka Hîo disparue, Zero a conscience que son basculement au Level E est inévitable. Lors d’un moment d’intimité avec Yûki, il embrasse cette dernière, avant de lui rappeler qu’il n’est pas dans son état normal. Quelque jours plus tard, à l’occasion d’une soirée entre vampires, Yûki se retrouve dans une situation similaire avec Kaname, qui lui propose de devenir un vampire. La jeune fille décide de prendre son avenir en main et de partir à la recherche de son passé.
Un tome qui, à travers le triangle amoureux de la série, permet à Yûki de revenir au centre du récit, lorsque cette dernière décide de prendre son avenir en main et de remonter son passé avant le traumatisme qu’elle a vécu (et qui l’a rendue amnésique). Jusque-là, j’appréciais que la série ne tombe pas dans la facilité de la romance à trois, certes présente mais nuancée par le scénario. Ce 6e opus joue sur cette corde, mais parvient à le faire sans lourdeur, car l’auteur le justifie autant par l’état d’esprit des protagonistes que par la suite du scénario.
Niveau dessin, peu de chose à signaler vis à vis des précédents tomes. Le trait de Matsuri Hino s’est rapidement affiné dans la série, et s’avère davantage homogène depuis les tomes 2 et 3. On reste dans le shojo classique à ce niveau (yeux parfois démesurés des personnages, absence de décor – et encore, ce n’est pas toujours vrai -), mais l’ensemble se laisse parcourir avec plaisir.
Niveau vampirique, ce nouvel opus nous apprend que les enfants vampires n’ont pas de dents, mais absorbent l’énergie vitale des humains quand ils sont à proximité. On découvre également que les Hunter disposent d’immenses archives sur leurs missions de lutte contre les vampires.
Un nouvel opus dans la droite lignée des précédents. S’il remet en avant le triangle amoureux, c’est avant tout pour faire avancer l’intrigue et appuyer sur le désarroi de certains personnages (Zero et Yûki, notamment).