Un nouveau professeur arrive au lycée dans lequel Miyu s’est infiltrée. Ce dernier lui fait rapidement comprendre qu’il connaît son secret, et lui donne rendez-vous le soir même, au temple de la ville. Pour Miyu, il n’y a pas de doute : le nouveau venu est une âme damnée, mais ce n’est pas un démon. Lorsqu’elle arrive au lieu fixé par Mr Haniyu, ce dernier lui oppose une résistance inattendue, compte tenu de son premier échange avec elle. Que cherche-t-il ?
Après un premier volet composé uniquement de récits courts, qui permettaient de poser le duo formé par Miyu et Larva, ce deuxième opus propose une trame globale, plus ambitieuse, qui va ouvrir un peu plus les possibilités de l’univers imaginé par Toshihiro Hirano (cette fois-ci crédité sur la couverture française). En effet, Miyu, en tant que gardienne de la porte des ténèbres du Soleil Levant, va devoir faire face à la tentative d’invasion de démons venus de l’Occident. Lesquels sont de vieux amis de Larva, désormais totalement dévoué à la princesse vampire.
En ce qui concerne le dessin et le découpage des cases, ce deuxième tome montre une évolution déjà importante du style de Narumi Kakinouchi. Les planches s’enchaînent de manière plus lisible, le trait se fait plus fin et précis. Une vraie ambiance graphique commence à émerger, ce deuxième opus proposant en outre une galerie en couleur des opposants de Miyu ainsi que quelques planches introductives sans trames.
Si ce deuxième volet se consacre essentiellement au combat entre Miyu et un groupe de démons étrangers, le scénariste n’en oublie pas les aspects vampiriques de son héroïne. On découvrira ainsi quelle a été la première personne mordue par Miyu (ce qui était déjà esquissé dans le premier tome). On remarquera également que la Princesse Vampire ne fait étalage de ses pouvoirs que la nuit venue, et que c’est avec une certaine forme de magie qu’elle chasse ses ennemis. Les démons de l’Occident semblent en outre persuadés que c’est le sang de Miyu qui retient Larva captif.
Une suite qui fait monter d’un cran l’intérêt de la série. Fini (pour le moment) les histoires courtes, Toshihiro Hirano lance son héroïne dans un combat de plus grande envergure, et met en danger le rôle de protectrice de la princesse vampire. À nouveau bémol concernant la traduction : il y a pas mal de scories de grammaires et d’orthographe, et on sent le texte pêcher en de nombreux endroits.