Pazus et les vampires d’Occident, qui comptent à nouveau Larva dans leurs rangs, apprennent que Miyu est toujours vivante. Larva et Spartoi acceptent de se mettre à la recherche de Yui, qu’ils doivent retrouver avant la Princesse Vampire. En effet elle a reçu par le passé le sang de Miyu, et peut donc permettre de ressusciter pleinement la gardienne de l’Orient. Dans le même temps, d’autres démons de l’Occident commencent à agir dans l’ombre.
Ce quatrième volet poursuit l’histoire après la disparition de plusieurs des démons d’Occident. Ces derniers sont désormais conscients que leur ennemie n’est pas morte, et qu’il y a même toutes les chances qu’elle revienne à la vie, et s’oppose à leurs objectifs. D’autres opposants d’envergure se dessinent également dans l’ombre, et les ambitions de Caith Sith semblent être plus complexes que celles des autres démons dont nous avons déjà fait la connaissance. De fait, cet opus va davantage laisser percevoir une sous-trame concernant les démons d’Occident, tout en donnant un peu de visibilité aux esprits secondaires d’Orient, les alliés de Miyu.
Pour ce qui est du dessin de Narumi Kakinouchi, il y a de très bonne chose… et des passages plus brouillons. Quant l’auteur prend le temps de se poser sur ses personnages, notamment dans les scènes de dialogue, le trait est fin et précis. Dans les passages plus orientés actions, c’est parfois un peu difficile à suivre, les effets graphiques nuisant à la clarté des mouvements des uns et des autres. Pour autant, difficile de nier que l’auteur est de plus en plus à l’aise avec ses protagonistes.
En ce qui concerne la figure du vampire, cette dernière est peu exploitée dans ce quatrième tome. On comprend cependant dans les échanges des uns et des autres que Yui, qui a par le passé bu le sang de Miyu, est à même d’aider à la résurrection de la princesse.
Un nouvel opus qui complexifie l’intrigue en rajoutant une trame sous-jacente concernant Caith Sith. Niveau histoire, Toshihiro Hirano propose une trame au niveau des volumes précédents, quant au dessin, s’il n’est pas exempt de défauts, il reste assez dans le ton de l’époque (même si les combats mériteraient d’être moins brouillons).