L’offensive générale des troupes de Millenium atteint son paroxysme. Le Père Anderson vient d’être terrassé par Alucard pourtant un nouvel adversaire fait son apparition, laissant sans voix les membres de l’organisation Hellsing : il s’agit de Walter C. Dorneaz, l’homme de confiance d’Integra !
Alors que Londres et un véritable no man’s land où luttent encore les membres de l’organisation Hellsing, Alucard arrive enfin à venir à bout du père Anderson, le super-soldat du Vatican. A ce moment-là, une question laissée en suspens depuis le début de la série (où était Walter alors qu’Integra, enfant, était traquée par son oncle) va trouver des réponses lourdes de sens. Toujours aussi orienté combat et action, ce nouveau tome fait ainsi la part belle aux révélations sur l’un des personnages phares et voit la conclusion approcher à grand-pas.
Le dessin de Kohta Hirano s’est sensiblement amélioré depuis le premier opus. Son trait fin et acéré, allié à une dynamique très axée sur le mouvement, donne toute sa mesure lors des scènes de combats apocalyptiques qui émaillent ce nouvel opus.
On apprend peu de choses sur les vampires qu’on n’ait déjà appris à travers les 8 premiers tomes de la série. Alucard, qui est en fait Dracula (pour ceux du fond qui auraient lu entre les lignes les précédents albums) est capable de se transformer à loisirs, donnant l’impression que ses pouvoirs sont sans limites, même si le vampire obéit corps et âme à Integra Hellsing. Il est également à même de lever des armées de cadavres et les contrôler.
Un neuvième opus qui relance le scénario et préfigure un final qu’on espère grandiose. Une histoire et un dessin dynamique, des personnages intéressants, que demander de plus ?