Durham Red est un vampire mutant, agent de Recherche et Destruction. Elle est dotée de grandes canines et a besoin d’une dose quotidienne de sang, mais ni la lumière du soleil, ni les croix ne peuvent rien contre elle, et elle raffole d’ail. Sur la planète Hirfu, lors d’une traque, elle fait la connaissance de Gronk et de Bullmoose, deux autres mutants de l’agence Recherche et Destruction…
Spin-Off de la série Strontium Dog, Durham Red est à l’origine la co-équipière et femme de Johnny Alpha. Cette nouvelle série, située après la mort de celui-ci, voit la mutante vampire prendre le rôle titre. Après avoir tué un membre de la famille du roi Goth, Durham se retrouve sous la menace d’une grosse prime. L’univers SF violent et sale de la série est pour le moins réussi, plongeant le lecteur dans des aventures qui sentent bon les salves de blaster et autres raids spatiaux. Certes le scénario n’est pas des plus fouillé, mais l’ensemble se laisse lire sans ennui.
Le dessin de l’album est nettement supérieur à ce que peut laisser penser la couverture. Entièrement réalisé au pinceau, le style de Mark Harrison n’est pas sans rappeler les albums de Juan Gimenez ou encore Simon Bisley, même si l’ensemble aurait gagné à être un peu plus homogène (certaines cases étant franchement réussies, à côté d’autres plutôt moyennes).
Durham Red, en sa qualité de mutant, ne fait pas partie des vampires classiques. Si boire du sang est nécessaire à sa survie, elle n’en est pas moins insensible aux crucifix et à l’ail, et peut tout à fait se déplacer à la lumière du jour, même si elle n’apprécie pas trop ça. Son image se reflète par ailleurs sans problème dans les miroirs.
Une série qui vaut essentiellement par son dessin, le scénario étant réduit à quelque chose de vraiment très simple. Néanmoins la lecture en est fluide et pas ennuyeuse.