En traquant Carmel Porfyro, qu’il suspecte d’être un tueur qui laisse ses victimes exsangues dans des containers, le lieutenant Robert « Bilbo » Single se retrouve dans les bas-fonds de New York, dans lesquels il découvre toute une communauté qui semble ne vivre que la nuit, et se nourrir du sang des humains…
Michel Honaker, auteur spécialisé dans le surnaturel grand public, livre avec ce roman, le dixième de sa série consacrée au Commandeur (renommé le Chasseur Noir lors de rééditions), sa version du récit vampirique, en version jeunesse. Un récit riche en détails sur les seigneurs de la nuit. Ainsi sont-ils très rapides, très forts, et cicatrisent très vite en cas de blessure… Les balles d’armes à feu classiques ne peuvent rien contre eux. Ils ne mordent jamais leurs proies, mais aspirent leur sang à des endroits stratégiques : cou, poignets, poitrine ou encore gros orteil. Seuls des petits hématomes témoignent de leur forfait. En cas d’absence de marques, la victime est destinée à devenir un vampire à son tour.
Ils peuvent sécréter un suint qui leur permet de se suspendre à des endroits élevés, à la manière des chauve-souris. Mais contrairement à ce que laissent croire de mauvaises traductions, ils ne se transforment pas en ces créatures. Ils peuvent se changer en rats, par contre, ou en sortes de serpents ou volutes sombres munis de griffes, si les circonstances l’exigent. Mais se transformer en animaux les répugne. Parmi leurs victimes, ils choisissent soigneusement celles et ceux qu’ils veulent « initier », et tuent sans remords les autres. Cet acte est appelé « baptême de sang » ou « onction ». On notera au passage le registre religieux, par ailleurs totalement absent du roman, si ce n’est pour montrer le lieu de regroupement de survivants, une église, une protection illusoire.
Les vampires ont toujours sur eux une relique, un petit bocal renfermant un échantillon de la terre où ils sont morts. Sans cette relique, ils seraient contraint de retourner sur ces lieux. Ils n’ont ni pouls, ni ombre, ni reflet. Ils ont peur de la lumière vive, et l’ail n’a aucun pouvoir sur eux, au contraire de l’arsenic, utilisé par des sorciers lors de rituels de purification. Le feu, l’eau vive, la lumière naturelle et les pointes durcies au feu sont également des armes efficaces, au-delà des religions et des superstitions. Lorsqu’ils sont touchés par ces armes, les vampires tombent en poussière fumante.
Leur aspect physique ne diffère pas de celui des humains lambda, ils peuvent facilement se dissimuler dans une foule. En revanche, à l’approche de leurs proies, il arrive que leur mâchoire s’ouvre démesurément, que leurs dents s’effilent, et que leur langue devienne un appendice immonde. Ils peuvent alors se balancer d’avant en arrière, pris par leur excitation. Ils sont alors vulnérables pendant quelques secondes.
La ville qu’ils habitent dans les souterrains de New York n’est accessible qu’en empruntant une sorte de rame de métro fantôme, sans conducteur, circulant le long d’une ligne désaffectée. Leur chef, Carus Edelmork, est une créature millénaire qui semble être à la fin de son cycle de vie, et chercher un successeur. A l’origine il était de basse extraction, mais a su, après son initiation, grimper les marches de la hiérarchie au sein de son espèce. Sa condition et sa longévité ont modifié son apparence : sous un front bombé et une longue crinière blanche son visage creusé est parcouru de veines apparentes, entourant des yeux sombres et une bouche charnue aux dents pourries.
Le plus étonnant est la créature qui semble être la seule à même de les neutraliser. Ebenezer Graymes, le Commandeur (ou Chasseur Noir, appellation également présente dans la première édition) qui donne son nom à la série est tout aussi fort, rapide et dangereux que ses adversaires. Et aussi vieux que leur hiérarque. Le visage pâle et allongé, le démonologue dépourvu de sentiments porte un long manteau et un chapeau à larges bords. Il utilise deux armes : des plumes blanches capables de paralyser momentanément les vampires, et des noires qui les transforment en poussière.
Le roman est assez plaisant, Michel Honaker est visiblement très à l’aise avec les histoires surnaturelles. Ce récit peut se lire indépendamment des autres du même cycle. En revanche certains rebondissements sont très téléphonés, et lorsque les policiers se retrouvent confrontés à un phénomène inexpliqué, le personnage du Commandeur (ou une petite vieille pas saine d’esprit) arrivent à point nommé pour éclairer leur lanterne. Un roman vite lu, pas inoubliable, même si divertissant.
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